Il n'en est rien en réalité !
.Françoise Scheyven, enfant, a vécu le plus souvent chez ses grands-parents car ses parents l'évitaient. Elle était souvent malade parce que maltraitée.
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Il n'en est rien en réalité !
.Françoise Scheyven, enfant, a vécu le plus souvent chez ses grands-parents car ses parents l'évitaient. Elle était souvent malade parce que maltraitée.
.Si Françoise Scheyven perd son procès, cette maison assez fantastique et en parfait état, sera attribuée à sa soeur contre une somme ridicule par le truchement d'une transaction caduque car vieille de dix ans et pourtant assortie d'une clause de délai maximum de ... quatre mois (en page deux de la transaction en lien le point 3.4 prévoit un délai maximum pour l'exécution de la transaction). Cette transaction est entachée de bien d'autres irrégularités encore. Et sans vergogne, ses soeurs réclament des dommages-intérêts démesurés à Françoise Scheyven en dépit de sa situation, histoire de réduire encore davantage sa part.
Cette situation est d'autant plus écoeurante que Françoise Scheyven vit actuellement en quart-mondiste, dans un petit chalet en ruine, sans chauffage, ni eau courante, ni la place suffisante pour y vivre.
Je n'ai pas osé montrer une photo du chalet entier, ni de son intérieur, par honte et pudeur pour Françoise Scheyven.
Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA (major de la promo), Lic Sc Eco, Cand Ing civil
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Est-ce que le présent article pourrait être un "fake" ? .
Si c'était un fake, je ne m'engagerais pas à en attester le contenu. Ce n'est pas une preuve définitive, mais en raisonnant, nous pouvons déduire que c'est dans la présente thèse que se situe la vérité.
1 - A supposer que cette thèse soit fausse, une chose demeure certaine : la tante directe d'Amélie Nothomb vit dans la misère la plus noire et l'écrivain, milliardaire semble s'en soucier comme d'une guigne, la mère de l'écrivain milliardaire aussi, ainsi que l'autre tante, également très riche. Ceci démontre un manque de coeur, d'esprit de famille et de sens commun assez effarant. .
2 - Toujours dans la même hypothèse qu'il s'agirait d'une thèse mensongère, de toute façon, la mère et l'autre tante d'Amélie Nothomb n'hésitent pas à demander des dommages-intérêt exorbitants qui grèvent lourdement la petite part que la transaction alloue à Françoise Scheyven, en dépit de son état de misère. Ceci démontre à nouveau manque de coeur, d'esprit de famille et de sens commun.
3 - Vu les mauvaises dispositions et l'égoïsme évident de ces personnes, cette histoire est finalement assez crédible. .
4 - Elle est même totalement démontrée par la transaction-partage (mise en lien), la valeur de la maison attestée par plusieurs expertises (dont une en lien) et confirmée par des articles de presse (dont un en lien), et divers points de comparaison (ventes de gré à gré, ventes publiques, annonces de presse), les expertises sous serment des comptes bancaires (une expertise en lien), les courriers de feu le grand-père d'Amélie Nothomb (dont un exemplaire en lien) et des témoignages divers. .
Est-ce que le présent article intéresse le grand public ?
Oui, car il fait intervenir une personnalité qui tire ses revenus de sa notoriété, et qui ment publiquement dans sa biographie pour faire accréditer cette version mensongère. Elle fait aussi intervenir divers notables et dépeint une situation extrême. Il ne s'agit donc pas d'une affaire purement privée a fortiori que tous les éléments ici mentionnés sont repris dans un procès public pour lequel le huis clos n'a même pas été demandé.
Est-ce que le présent article pourrait contrevenir à la loi ? .
Non, car toutes les informations sont publiques (étant livrées dans le cadre d'un procès public) vraies, attestées, démontrées preuves à l'appui.
13:37 Publié dans Droit et justice, Littérature, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : justice, droit, amélie nothomb, censure, héritage, fortune
Une erreur judiciaire est forcément toujours scandaleuse.
Quand on en est victime, on s'escrime à faire réformer la décision contestée par toutes les voies possibles, on essaye de valoriser son préjudice. Certains, moins combatifs, plus fatalistes, préfèrent laisser tomber, oublier. .
A Outreau les accusés ont eu deux immenses avantages au regard de l'erreur judiciaire ordinaire. Premièrement, ils étaient nombreux, bien plus nombreux que dans un procès ordinaire. Et on a toujours tendance à écouter la majorité... Il est très difficile de se faire entendre quand on se trouve face à une masse unie et organisée, et c'est également vrai pour le procureur. Deuxièmement, certains d'entre eux (Roselyne Godard, la "boulangère") étaient défendus par le célèbre Me Dupond-Moretti, le détenteur du record d'acquittements en France. Tout avocat se demande quel est son secret. Se situe-t-il en amont, dans un choix judicieux des dossiers qu'il défend ? Ou a-t-il un réel talent pour tirer n'importe qui des griffes de la justice ? Ce talent m'inquièterait plus, car alors un tel succès serait peut-être synonyme d'erreur judiciaire pour les victimes présumées des personnes qu'il défend ... Mais passons...
Lorsque le scandale d'Outreau a éclaté, la figure du juge Burgaud est apparue comme celle d'un ... coupable idéal. D'aspect juvénile (en réalité, pas si jeune, il avait déjà près de trente ans au moment des faits et il a actuellement trente-sept ans), taiseux, un peu frèle, il n'allait pas opposer une défense très dure, dont acte. .
La chose qui m'inquiète le plus dans cette affaire, c'est que si c'est bien le juge d'instruction qui instruit le dossier, à charge et à décharge, ce n'est pas lui qui ordonnera une incarcération.
Sans la signature du juge des libertés et de la détention (le JLD), qui a pour mission d'étudier le dossier que lui remet le juge d'instruction, pas d'incarcération en cours d'instruction. Dix-huit personnes seront incarcérées en cours d'instruction sur ordre du JLD (et non par la seule volonté de Burgaud) et dix-sept seront renvoyées vers le tribunal de Saint Omer (une personne est morte durant son incarcération). Au procès de Saint Omer, pas moins de six personnes furent condamnées. Et pas par le juge d'instruction évidemment, par les magistrats du siège. Lorsque la Cour d'Appel de Paris a ensuite été saisie de cette affaire, un juge qui y siégeait (et pas le juge d'instruction Burgaud) a rejeté les demandes de mise en liberté d'un des (à l'époque) futurs acquittés (ce même juge a ensuite fait partie du CSM qui a réprimandé le juge Burgaud). Aucune des incarcérations n'est du seul fait du juge Burgaud !!!
Pire, ce n'est pas lui qui a instruit l'affaire de bout en bout ! Le juge Burgaud a été saisi du dossier de février 2001 à août 2002 (donc environ 18 mois). L'instruction s'est close en mai 2003, donc près d'un an après. L'ordonnance de mise en accusation qui a renvoyé les accusés vers le tribunal de Saint Omer ne sera même pas signée par Burgaud mais par son successeur qui planchait depuis près d'un an sur le dossier ! Et tout en gardant à l'esprit que la personne qui décide en définitive de l'emprisonnement n'est même pas le juge d'instruction !
Cette affaire a duré cinq ans (de février 2001 à décembre 2005) et n'est passée que 18 mois entre les mains du juge Burgaud, lequel n'a même pas bouclé lui-même l'instruction.
Dans ces conditions, il me semble que le juge Burgaud fait bien figure de bouc émissaire, n'étant qu'un maillon intermédiaire et temporaire dans une mécanique qui a grippé.
Mais je vois des personnes qui réclament la tête du juge Burgaud. Si sa tête tombait, elle ne pourrait tomber seule ... Et pour cette raison, sanctionner le seul juge Burgaud me paraît injuste. Soit on ne sanctionne personne, soit on sanctionne tous les verrous de sécurité qui ont sauté et plus précisément le JLD et les magistrats du siège.
(Sources : Wikipedia, Reuters, Légifrance).
Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA
AVERTISSEMENT : Veuillez, par courtoisie ne pas citer mon nom de famille dans vos critiques.
13:02 Publié dans Droit et justice | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : outreau, fabrice burgaud, justice, erreur judiciaire, société, faits-divers
Attention, cette image peut choquer !
Cet étonnant tableau de Gérard David est exposé à Bruges. Une vision que je trouve tout simplement insoutenable, s'agissant du supplice d'un homme, écorché vif. Ce tableau fait partie d'un diptyque peint vers 1498-99 et intitulé le Jugement de Cambyse.
Les deux tableaux ont été commandés à David pour la salle des échevins de l'Hôtel de Ville, et devaient rappeler aux magistrats de Bruges les devoirs et les obligations de leur charge.
Le premier représente Sisamnès, arrêté pour avoir abusé de son pouvoir et le second est la peinture du supplice, ici représentée.
L'histoire de Sisamnès nous est rapportée par Hérodote dans le troisième livre de son Enquête. Cela s'est passé en Perse, pays connu pour le raffinement et la cruauté de ses supplices.
Sisamnès était juge et avait été corrompu. Pour le punir de sa corruption, il fut écorché vif. Le fils de Sisamnès reprit la charge de son père mais fut condamné à siéger sur la peau tannée de celui-ci, ce que l'on voit en haut à droite sur le tableau.
Actuellement, la charge de juge n'est plus héréditaire et on n'écorche plus les juges corrompus. Heureusement.
Néanmoins, un supplice aussi atroce rappelle la gravité du crime perpétré par un juge corrompu qui empêche la justice des hommes, déjà si fragile, de se voir appliquée.
Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA
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18:03 Publié dans Droit et justice | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, justice, tableau, peinture, david, société
Ceux qui ont visité le Kunsthalle de Hambourg ont peut-être déjà aperçu ce très beau et très étrange tableau peint par Jean-Léon Gérôme (°11 mai 1824 - +10 janvier 1904).
Le tableau est intitulé "Phryné devant l'Aréopage".
Phryné est une courtisane grecque du IVe siècle avant Jésus-Christ. Très belle, elle aurait servi de modèle au sculpteur Praxitèle.
Elle fut célèbre par ses tarifs élevés : elle aurait réclamé une mine entière pour une nuit. Elle accumula de telles richesses qu'elle aurait offert de rebâtir les murailles de Thèbes, abattues en 336 avant J.-C. par Alexandre le Grand, sous réserve qu'on y grave l'inscription : « Détruites par Alexandre, rebâties par Phryné, l'hétaïre », ce qui lui fut refusé.
Phryné fut accusée d'introduire une divinité étrangère à Athènes et de corrompre les jeunes femmes (suivant d'autres versions elle avait été accusée de meurtre). Impiété et corruption de la jeunesse : à peu près le même procès que Socrate.
Elle avait été accusée par un ancien amant et fut défendue par un de ses amants du moment, l'orateur Hypéride.
Selon Athénée, celui-ci, sentant la cause perdue, aurait déchiré la tunique de Phryné, dévoilant aux Héliastes sa poitrine, et il tint des argument extrêmement pathétiques, emportant ainsi la faveur du jury. Phryné fut acquittée et portée en triomphe au temple d'Aphrodite alors que le rhéteur adverse fut chassé de l'Aréopage.
Toutefois, après son acquittement, un décret fut voté, par lequel aucun défenseur ne saurait plus user de sensiblerie et lequel interdisait en même temps à toute personne accusée d'être regardée par ses juges.
Il est clair que la même défense en faveur de Socrate, qui était à l'époque de son procès un homme de 71 ans, n'aurait pas eu le même effet.
Actuellement, une défense qui touche aux sens et aux sentiments reste malheureusement une défense efficace. Mais beaucoup de dispositifs de notre justice tentent d'y pallier. Le port de la robe pour les avocats, l'obligation faite aux juges de juger en droit en font partie.
Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA
Sources : Wikipedia, Athénée : livre XIII des Déipnosophistes
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17:58 Publié dans Droit et justice | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, peinture, art, phryné, gérôme, société
L'avocat Karim Achoui est bien connu des médias pour ses livres et la tentative d'assassinat dont il a fait l'objet. Rappelons qu'il avait imputé cette tentative à la police.
On l'appelait "l'avocat du milieu". C'est d'ailleurs le titre qu'il a choisi pour un de ses livres. Avocat brillant, on pourrait même dire "clinquant", il avait aussi racheté il y a quelques mois, une ancienne robe d'avocat de François Mitterrand.
Le 15 décembre 2008, la Cour d'Assises de Paris l'a condamné à sept ans de prison ferme. La peine semble extrêmement lourde. C'est la même peine que celle prononcée récemment à l'encontre de trafiquants d'héroïne, de terroristes qui recrutaient pour former de futurs djihadistes ou d'un receleur de montres de luxe.
Dans l'affaire Dutroux en Belgique, Michel Nihoul qui avait été reconnu coupable d’être le chef d'une association de malfaiteurs impliquée dans un trafic de drogue, de voitures, de documents d'identité ou dans la traite des êtres humains, n'avait écopé que de cinq ans de prison.
L'avocat du milieu, l'avocat de la pègre a donc été jugé comme un des leurs. Et c'est comme un dangereux malfrat qu'il a été conduit menotté et les yeux bandés en prison.
L'absence de preuve tangible ne semble pas avoir joué en sa faveur.
Me Karim Achoui a été mis en cause sur le fondement d'un faisceau d'indices, notamment des transcriptions de conversations entre truands mentionnant le recours au "baveux" - un avocat dans leur jargon - et l'enregistrement fortuit d'une conversation entre les assaillants de Fresnes, juste après l'assaut, où il semble être mentionné.
L'accusation considère aussi qu'en envoyant un de ses collaborateurs à la prison la veille des faits, Me Karim Achoui aurait donné le signal de l'opération à Ferrara. Ce dernier a refusé la fouille pour être placé dans une cellule disciplinaire proche du mur d'enceinte ensuite pris d'assaut.
Me Francis Szpiner, à la suite du verdict, a déclaré aux journalistes : "En France, il ne faut être ni avocat, ni Arabe, on s'en sort mieux".
Je dirais pour ma part qu'il vaut mieux être l'avocat de la délinquance en col blanc que celui de la pègre. Pour exemple, les gens du milieu se trouvent généralement condamnés à des peines bien plus lourdes que des délinquants en col blanc, en dépit du fait que les sommes détournées par ceux-ci sont souvent nettement supérieures.
Me Patrick Maisonneuve, autre avocat de Karim Achoui, a également estimé qu'il fallait reprendre complètement le dossier et confirmé que son client demanderait sa remise en liberté, stigmatisant un "catalogue d'anomalies".
Il faut aussi garder à l'esprit que Me Karim Achoui impute à la police l'attentat commis à son encontre, ce qui lui a valu des poursuites en diffamation de la part du ministère de l'Intérieur. Au procès, il a aussi soutenu la thèse d'un complot.
Il me semble évident que ces conditions, surajoutées à sa proximité d'un milieu pour lequel la justice a peu d'égards, ont fait de l'auxiliaire de la justice un paria à abattre.
Ironie du sort, Me Karim Achoui, qui avait affirmé avoir fait de bons gueuletons avec les gendarmes et les autres accusés durant les trois jours de délibéré, s'est mis en grève de la faim et de la soif à l'annonce du verdict afin d'obtenir sa libération en attendant son procès en appel.
Un chef d'entreprise, Rachid Nekkaz, s'est également mis en grève de la faim avec la même revendication.
Un comité de soutien s'est constitué pour l'avocat, et a organisé des manifestations. Les prochaines manifestations pour Karim Achoui sont indiquées sur son blog.
Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA (major de la promo), Lic Sc Eco, Cand Ing civil
(Sources : Reuters, AFP, Blog de Karim Achoui, Wikipedia)
AVERTISSEMENT : Veuillez ne pas citer mon nom de famille dans vos critiques
17:50 Publié dans Droit et justice | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, karim achoui, société, faits-divers