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13/05/2009

ETRE ANTISIONISTE, EST-CE ETRE ANTISEMITE ?

Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA

Cette question est revenue souvent, ne fut-ce que pour des raisons de modération des écrits.  Je ne suis pas du tout une spécialiste du sujet et je n'aime pas m'atteler à un article qui ne soit pas dans mes principales spécialités.  Donc, je me contenterai de définitions et d'une courte synthèse avec renvoi à quelques articles pour plus d'information..

I - Définitions

Le sionisme (qui doit son nom au mont Sion, colline sur laquelle fut bâtie Jérusalem) est une idéologie politique nationaliste prônant l'existence d'un État juif en Palestine. Sur un plan idéologique et institutionnel, le sionisme entend œuvrer à redonner aux Juifs un statut perdu depuis l'Antiquité, à savoir celui d'un peuple regroupé au sein d'un même État.

L’antisionisme (ou anti-sionisme) désigne l'opposition au sionisme et, par extension, l'hostilité à la création, puis au maintien de l'État d'Israël en tant qu'État juif pour diverses raisons, tant idéologiques que politiques ou religieuses.

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II - Les différents courants antisionistes

Les différents courants de l'antisionisme sont partagés quant à l'existence présente et future d'Israël.

Pour un premier groupe, l'État d'Israël n'aurait pas dû être créé, et doit donc être détruit. C'est généralement le point de vue des nationalistes arabes et des musulmans les plus stricts.

Pour un deuxième groupe, essentiellement les Juifs ultra-orthodoxes, l'État d'Israël est un péché, et doit donc être détruit. Mais un État Juif sera recréé par le Messie à l'heure de la venue de celui-ci.

Enfin pour un troisième groupe d'antisionistes, l'État d'Israël ne doit pas disparaître, mais doit évoluer vers un modèle post-nationaliste, supprimant les différenciations symboliques et pratiques entre citoyens d'origines différentes.

Néanmoins, il me semble personnellement que cette troisième catégorie d'antisionistes ne devrait pas être qualifiée d'antisioniste, puisqu'elle ne refuse pas le maintien d'Israël, ni de sa population juive.  Il s'agit de toute façon d'une catégorie plus modérée, un peu intermédiaire à ne pas amalgamer avec les deux premières.  Pour moi, idéalement, les trois courants devraient recevoir trois vocables différents. 

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III - Antisionisme et antisémitisme 

L'antisémitisme est une hostilité aux Juifs, qui se traduit par une hostilité à leur État. Le vocable «sioniste» a été largement utilisé par des antisémites de tous bords en tant que substitut au mot «juif».

Le mouvement radical palestinien Hamas est à la fois antisioniste par nationalisme palestinien, par antisionisme religieux musulman, et a inséré dans sa charte (écrite en 1988) de nombreuses citations antisémites (protocoles des sages de Sion, accusations contre les Juifs d’être la cause des révolutions française et russe, etc.)

En tant que tel, l’antisionisme n’est pas forcément antisémite, ni même pro-palestinien.

Histoire de ne rien simplifier, tous les antisémites historiques n’ont pas été antisionistes : le gouvernement polonais qui demandait le départ de tous les Juifs de Pologne en 1936 eut des contacts avec Vladimir Jabotinsky pour organiser ce départ vers la Palestine.  

Ma conclusion, c'est que l'antisémitisme et l'antisionisme vont souvent de pair, même s'il existe des exceptions notables : certains ultra-orthodoxes, des antisémites sionistes et des personnes, plus modérées que personnellement je ne qualifierais pas d'antisionistes, et qui sont en faveur du maintien de l'Etat d'Israël mais sous forme d'une société non différenciée. 

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IV - Quelques articles plus complets
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Fiche Wikipedia sur le sionisme

Antisémitisme, Antisionisme et « Antiisraélisme » par Pierre Stambul 

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(Sources : wikipedia, mille babords, phdn, Le Post)
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AVERTISSEMENT  : Veuillez ne pas citer mon patronyme dans vos critiques.

21/03/2009

LES FAUSSES FLAGORNERIES DES FATALS FLATTEURS

Internet a offert une tribune à tout un chacun pour s'exprimer.  Certains en ont profité pour exprimer leur colère ou leur jalousie.  Ainsi se sont développées des stratégies d'injures, de diffamation, de décrédibilisation.  Toutes condamnables et modérables. 

Afin de pouvoir passer le barrage des modérations et des condamnations, certains fâchés ont entrepris une nouvelle stratégie : la flagornerie détournée

Il s'agit de flatteries basses, si basses qu'elles sont peu crédibles, voire carrément ironiques.  

Le phénomène s'est développé particulièrement cette année.

A partir d'avril 2008 (voire avant), les forums du site du Nouvel Obs ont ainsi été "piratés" par ces faux flagorneurs.

Une de leurs marottes consiste en citer des auteurs passés inscrits dans l'histoire et d'y comparer bassement leur victime.  Ceci démontre un esprit très conformiste, car ces auteurs passés, pourquoi seraient-ils forcément indéboulonnables et supérieurs aux auteurs actuels ?

Ensuite, ils se sont attaqués au forum de Libération et plus particulièrement à Alain Minc.

Leur présence sur les forums a abouti à quelques articles de presse sur leur activité. 

Ces flagorneurs ont par ailleurs entrepris de se donner un nom et recruter. 

Le nom choisi : "Brigade Internationale des Fatals Flatteurs", avec pour sigle BIFF.  Ils sont présentés de la façon suivante sur le Blog Pas du tout à l'ouest :

"Une Brigade internationale de Fatals Flatteurs (BIFF) est en cours de constitution. Elle interviendra à l’improviste et en tout lieu par voie électronique, téléphonique ou physique pour flatter ces fats qui nous informent.
Les volontaires peuvent contacter La Brigade de fatals flatteurs.
Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir qui procédera à une sélection rigoureuse au terme d’un entraînement impitoyable."

L'association de mots Fatal Flatteur me déplaît, pour deux raisons.  La première c'est que la formule est prétentieuse et que l'allitération est grossière et rappelle l'expression enfantine "flatte de vache".  La seconde, c'est qu'un flatteur n'est pas fatal, n'est pas une fatalité. Un flatteur est animé d'intentions, d'une volonté, d'un libre arbitre.  Ou alors on estime que le libre arbitre n'existe pas et que tout est le résultat d'une fatalité.  Mais dans ce cas si tout est fatal, cette formule n'est plus qu'un pléonasme.

Le texte est mal tourné et la dernière phrase incompréhensible.  Probablement que par un copié-collé malheureux, la deuxième partie de la troisième phrase s'est trouvée éjectée en fin de texte.  Celui-ci aurait probablement dû être :

"Une Brigade internationale de Fatals Flatteurs (BIFF) est en cours de constitution. Elle interviendra à l’improviste et en tout lieu par voie électronique, téléphonique ou physique pour flatter ces fats qui nous informent.

Les volontaires peuvent contacter La Brigade de fatals flatteurs qui procédera à une sélection rigoureuse au terme d’un entraînement impitoyable.

Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir ."

fatalflatgif.gif

Quel est l'objectif réel de ces faux flagorneurs ? 

S'agit-il de vrais flagorneurs éconduits qui se vengent et qui, de fil en aiguille, essayent de créer le Buzz ?  Ou simplement d'auteurs non publiés dont le véritable objectif est publicitaire ? 

Pour ma part, je trouve la méthode douce, tant qu'ils ne tombent pas dans l'ironie agressive et que cela  ne tourne pas en harcèlement.  Pas très efficace néanmoins car les fausses flagorneries se confondent assez facilement avec les vraies.  Par ailleurs, ces faux flagorneurs saturent les forums de questions en réalité assez inintéressantes, puisque purement flagorneuses.  Débattre est intéressant si le débat est alimenté de bonne foi et par des éléments factuels, il ne l'est pas s'il est grippé par des éléments malhonnêtes et perturbateurs.

S'en prendre à des personnalités qui ont un avis sur tout et qui sont très (probablement trop) bien payées pour l'exprimer est une action qui peut se comprendre, à défaut d'être légitimée.  Et à condition que cela ne devienne pas une stratégie de destruction, orientée sur certaines personnes précises.  Mieux vaut s'en prendre au système qu'aux personnes.  Un système qui starifie et surpaye certaines personnes et ne diversifie pas assez les personnes qui s'y expriment.

Sur certains points ils me rappellent l'entarteur, en moins salissant physiquement, mais plus pervers.  Et comme pour l'entarteur, certaines cibles que nous voudrions bien voir entartées n'entrent jamais dans leur ligne de mire. Et comme l'entarteur, je gage qu'ils ont en réalité pour objectif d'en faire un business.

En tant que vraie flagorneuse, formatée dans cet objectif, je trouve dommage d'user de cet art de la relation à mauvais escient.  Depuis que je suis petite, on me disait qu'il ne fallait jamais dire de méchanceté, qu'il fallait au contraire faire des petits compliments aux gens, mais des compliments réels qui ne les ridiculisent pas.  Pour parfaire cette formation, on m'avait donné à lire à seize ans "Comment se faire des amis" de Carnegie.  Je dois donc faire de gros efforts sur moi-même pour ne pas être trop "gentille" dans mes articles.)

Comment ce phénomène va-t-il se poursuivre ? 

Va-t-il s'éteindre de lui-même, se ramifier ?  Les "Fatals Flatteurs" deviendront-ils de "Fatueux Marchands de Soupe" ? Aboutir à un livre  ou autre oeuvre de l'esprit (probablement leur seul objectif) ?  L'avenir nous le dira.

AVERTISSEMENT : Veuillez ne pas citer mon patronyme dans vos critiques.

VOLTAIRE REVEILLE-TOI, ILS SONT DEVENUS FOUS

De façon quelque peu caricaturale, on pourrait distinguer quatre grandes catégories dans la société. 

Primo, les célébrités riches dont la notoriété est le fonds de commerce et le générateur de leur richesse et de celle des nombreux satellites qui leur gravitent autour.  Ceux-là ont intérêt à s'exprimer sans limite et à faire taire leurs détracteurs.  Il s'agit d'artistes, de dirigeants et de politiques notamment.

Secundo, la plèbe, les petits, les sans-grade, les inconnus qui n'ont qu'un accès très limité aux médias.  Catégorie vaste que l'on peut étendre à la classe moyenne.

Tertio, une sorte d'intelligentsia qui se veut éthique et qui prétend octroyer la liberté d'expression à tous, conformément à la pensée voltairienne.  Ici on peut regrouper des militants politiques ou non et journalistes engagés ou simplement respectueux de leur déontologie.  Mais par un flirt obscène, cette catégorie a tendance à se frotter à la première et s'y assimiler parfois, se suscitant des injonctions paradoxales et se mettant finalement dans une situation de double contrainte.

Et quarto, les riches discrets qui préfèrent suivre l'adage "Pour vivre heureux, vivons cachés".  Il s'agit souvent de vieilles familles, de propriétaires de richesses terriennes ou industrielles, qui craignent que trop d'étalage n'engendre le crime ou la révolution.

Internet sans bouleverser pour autant cet équilibre établi depuis Gutenberg (mais si et même avant !), permet à la plèbe de s'exprimer à moindre coût et de façon relativement anonyme si le coeur lui en dit. 

Ce bouleversement fait peur à tous ceux qui ont quelque chose à perdre, donc aux catégories sub 1 et 4.  La catégorie sub 4 craint toujours que les idées ne créent le désordre mais répugne à s'exprimer.  La catégorie sub 1, craint de voir son fonds de commerce menacé.

Alors la catégorie sub 1 réagit.  Avec la complicité de la catégorie sub 3, qui se trouve saisie en étau grâce à la si contraignante et célèbre maxime voltairienne "Je déteste vos idées mais je suis prêt à mourir pour votre droit de les exprimer".

Je livre à votre réflexion deux illustrations, qui ont déjà été évoquées dans les lignes du Post, sous la plume de Guy Birenbaum.

Laurent Gerra aurait prétendu dans une interview donnée au journal Le Point : "On a beaucoup moins de liberté, je le remarque vraiment. Coluche ou Desproges allaient beaucoup plus loin. Maintenant, avec Internet et tous les délateurs, ils sont tellement procéduriers que si on dit un truc, c'est immédiatement répété, déformé... On donne trop la parole à n'importe qui, sur n'importe quel sujet."

Deux revendications ressortent : d'une part donner à la catégorie sub 1 la possibilité de s'exprimer encore davantage, sans risque et sans contrainte et d'autre part former un barrage à l'expression de la catégorie sub 2, celle des "n'importe qui", parmi lesquels se situent des "délateurs", qui pourraient réduire les revenus de la catégorie sub 1 et de ses satellites en plombant leur réputation.  Le combat laisse aussi dubitatif que celui d'un Robin des Bois qui prendrait aux pauvres pour donner aux riches.

Dans la même perspective, Amélie Nothomb a voulu montrer qu'elle aussi avait son combat.  Elle combat les anonymes des forums de discussion et l'a fait savoir dans un article publié dans Charlie Hebdo.  Même combat, mais plus pervers car les conséquences réelles ne ressortent pas immédiatement.  Combattre l'anonymat, la lâcheté des vilains méchants qui anonymement pourrissent les forums, voilà un combat digne ! A première vue peut-être.  Car ces vilains méchants, s'ils commettent un acte répréhensible, peuvent être débusqués par leur adresse IP.  Donc ils ne resteront pas impunis.  S'ils l'ont fait chez eux, remonter à la source sera "simple".  S'ils ont commis le méfait via leur entreprise, comme une entreprise octroie des machines avec codes, crac, le contrevenant sera à nouveau identifié par la machine.  Même dans les cybercafés, on peut retrouver l'infracteur (infracteur ne s'utilise presque plus, mais je ne voulais pas écrire deux fois contrevenant).  En effet, un cybercafé tient un registre des personnes qui ont utilisé telle ou telle machine à tel ou tel moment.  Et le cas échéant, la responsabilité retombera sur l'entreprise ou le cybercafé qui n'a pas géré correctement son parc d'ordinateurs en protégeant les accès et relevant les utilisateurs.

Et il est bon d'informer ceux qui se croient protégés par un anonymiseur, que l'adresse n'est pas protégée entre l'anonymiseur et l'ordinateur.  Toute l'information peut se retrouver.  A un certain niveau, cela devient une bataille d'informaticiens où le plus fort gagne.

Donc même sous le couvert de l'anonymat, l'impunité n'est pas garantie, a fortiori que les très vilains méchants commentaires (ou plus exactement les commentaires parfaitement illégaux) sont généralement éliminés par les webmasters et gestionnaires de forums. 

En revanche, interdire l'anonymat est très pervers.  Dans la même logique que celle qui soustend la protection des sources du journaliste, cela empêchera une foule de personnes de s'exprimer de peur de représailles de puissants.  Le salarié a peur de son employeur.  Le délinquant a peur de la police.  Le pauvre a peur du riche, le mari de sa femme et réciproquement; l'amant de la maîtresse, la maîtresse de l'amant, l'inconnu de la célébrité, surtout si elle est chère au coeur du public.  La personne socialement intégrée a peur de l'opinion et du qu'en dira-t-on.  Plus simplement encore, le timide, le complexé, l'inhibé n'osera plus s'exprimer.

Eh bien, même si ce combat est moins crucial que donner un toit aux SDF ou sauver la vie des malades, je suis pour la liberté d'expression (évidemment dans les limites légales actuelles) et pour la possibilité de garder l'anonymat. 

Et je signe ce post de mon vrai patronyme et de mon vrai prénom, ceux qui m'ont été imposés à la naissance et que je ne tiens pas à renier. 

Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA

AVERTISSEMENT : Veuillez ne pas citer mon nom de famille dans vos critiques

SDF : PLUS JAMAIS CA !

Publié sur LePost, le 26/11/2008

Le besoin de logement est un besoin primaire, un de ceux qui se positionnent au bas de la pyramide de Maslow.  Maslow l'intégrait au deuxième étage de sa pyramide, celui du besoin de sécurité. pyramide_maslow%5B1%5D.gif

Comme toute typologie, celle-ci est imparfaite et il y a débat pour déterminer si le besoin de procréer se définit comme un besoin physiologique (représenté au premier étage de la pyramide). 

Pour ma part, je déplacerais le débat au-dessus de la ceinture et même jusqu'au-dessus de nos têtes, car j'estime que le logement est un besoin nettement plus crucial que le besoin de procréer.  Rester quelques jours sans procréer, la majorité d'entre nous s'en trouvera très bien.  En revanche, rester quelques jours sans toit, a fortiori en hiver, nous le ressentirons aussi mal que rester sans manger, voire plus mal. 

Et les conséquences de l'absence de logement peuvent être aussi mortelles que celles de l'absence de nourriture car il est difficile de se réchauffer autrement que dans un logement.  C'est pour cette raison, que je classerais le besoin de logement parmi les  besoins les plus primaires, en l'associant directement au besoin de se chauffer.

Le droit au logement est inscrit dans plusieurs textes internationaux et dans la constitution de nombre de pays.

Néanmoins, la mise en oeuvre de ce droit reste inefficace en France en dépit des dernières évolutions législatives.

Le cas des SDF est particulièrement révoltant.  Voir son frère de race (puisque nous sommes tous de la même race) réduit à dormir par terre dans la rue ou se créer un semblant d'abri près d'un immeuble ou dans un bois ne peut laisser indifférent, à moins d'être un monstre dénué d'humanité.

Madame Boutin propose de contraindre les SDF à intégrer une structure adaptée en cas de températures mortelles.  Cette proposition a suscité de nombreuses réactions.

Personnellement, j'ai déjà participé en tant que bénévole aux maraudes de l'Armée du Salut (distribution de soupes et de repas).  Quand nous rencontrions un SDF dont la santé semblait menacée, soit nous lui proposions de monter dans la camionnette, afin d'être véhiculé vers une structure d'accueil, soit nous appellions le SAMU, si l'état de la personne le justifiait. 

Un problème parmi d'autres est constitué par le fait que les abris dans les bois sont bien plus difficilement accessibles que les abris construits au bord des routes et en centre-ville.  Il me semble que pour les personnes réfugiées dans les bois, qui ont souvent monté un abri qu'ils craignent de retrouver détruit ou volé s'ils le quittent quelques temps, il serait plus adapté de leur distribuer des petits chauffages sécurisés, qui ne risquent pas de mettre le feu à l'abri voire au bois et qui seraient régulièrement réalimentés et vérifiés lors de tournées comme celles organisées en ville.

Evidemment, la bonne solution, c'est que chacun ait un logement décent, cela va sans dire.  Et aucun SDF ne préfère être à la rue plutôt qu'avoir un logement décent, digne, en tout cas pas ceux que j'ai rencontrés.  Les structures d'accueil proposées, notamment par leur promiscuité et l'autoritarisme de leurs réglements internes ne correspondent pas toujours à ce qualificatif de digne.

 Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA

AVERTISSEMENT : Veuillez ne pas citer mon nom de famille dans vos critiques. 

ON NE SE RELIT JAMAIS ASSEZ !

Publié sur LePost, le 24/11/2008 

Au lendemain de l'élection qui a eu lieu au sein du PS, Me Jean-Pierre Mignard a publié un communiqué.

La dernière phrase de ce communiqué mérite que l'on s'y attarde.

 "Dès lors", dit-il, "les résultats vont dans le sens d'une victoire de Ségolène Royal et dans tous les cas interdisent toute proclamation de ceux-ci en faveur de quiconque." (source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=89796)

Il prétend dans un premier temps que les résultats vont dans le sens d'une victoire de Madame Royal, mais il se contredit immédiatement après en disant que ces mêmes résultats, lesquels seraient selon lui en faveur d'une victoire de Madame Royal, ne permettent pas de proclamer la victoire de quiconque, donc même pas de Madame Royal. 

En définitive, il parvient à dire blanc et noir dans la même phrase.  Tout à la fois, les résultats permettraient de proclamer une victoire de Madame Royal et ne permettraient de proclamer aucune victoire  !

L'urgence et la fatigue sans aucun doute.

 

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PS1. : Ci-dessus une capture de l'extrait concerné.  Le communiqué entier, daté du 23 novembre 2008 est disponible sur le site Internet de Ségolène Royal : http://www.segoleneroyal2007.net/ 

 PS2. : Cette coquille rappelle le système de défense suivant : vous ne m'avez jamais prêté de chaudron, de plus je vous l'ai rendu en parfait état et finalement, il était déjà percé quand vous me l'avez prêté.

 Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA


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