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21/01/2017

LE PRINCE ANTOINE DE MERODE ETERNELLEMENT HEUREUX (1953 - 2016)

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Le Prince Antoine de Merode

(23 octobre 1953 - 21 décembre 2016)

Cela fait un mois que mon amour est mort. Qu'il est dans le froid glacial d'un cercueil en zinc capitonné de blanc, au fond de la crypte de son château de briques roses. Ce grand caveau à la porte ovale qui était contre son appartement et duquel a parfois suinté un liquide épais et brunâtre, comme un succédané d'ectoplasme. Une simple remontée d'eau dans le château ou bien ses ancêtres qui venaient nous retrouver ?

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Entrée vers la crypte du château de Rixensart

Antoine, mon merveilleux, mon sublime Antoine. L'être le plus charmant de la terre, le plus doux, le plus drôle, le plus tendre ...

Antoine qui avait tout pour lui : beau, riche, intelligent, très intelligent même, d'une séduction folle, et bien sûr prince, bon prince, grand prince. Authentique prince allié à toute la haute noblesse, à toutes les cours d'Europe. Parmi ses ancêtres, on retrouve tant de grands esprits et de grandes personnalités.

Il y a évidemment son quadrisaïeul, le Comte Félix de Merode (1791-1857), député et Ministre d'Etat, qui fut un des artisans de la Belgique de 1830, en étant membre du Gouvernement Provisoire et en ayant fait partie de la délégation qui est allée proposer le trône de Belgique à Léopold de Saxe-Cobourg.

Félix, à qui aussi avait été proposé le trône de Belgique, qu'il déclina...

Félix, dont on retrouvait les traits sur le visage d'Antoine.

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Le Comte Félix de Merode

Plus avant, le feld-maréchal Jean-Philippe Eugène de Merode Westerloo (1674-1732), qui combattit Louis XIV, lequel se trouvait être un autre ancêtre d'Antoine de Merode. Car Antoine de Merode descend à la fois par son père et par sa mère de Louis XV, donc aussi de Louis XIV et de presque tous les rois de France, sans oublier le Régent, et se trouve également apparenté à toutes les dynasties européennes.

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 Le Feld-maréchal de Merode par van Schuppen

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Louis XV, ancêtre d'Antoine de Merode par son père et par sa mère

En plus des gènes de ces grands politiques et militaires, Antoine avait également reçu ceux de brillants esprits.

L'auteur des « Maximes », le Duc de La Rochefoucauld, François VI (1613-1680) est son ancêtre à la douzième génération. Quelques Maximes :

«15 - La clémence des princes n'est souvent qu'une politique pour gagner l'affection des peuples. » ;

« 28 - La jalousie est en quelque manière juste et raisonnable, puisqu'elle ne tend qu'à conserver un bien qui nous appartient, ou que nous croyons nous appartenir; au lieu que l'envie est une fureur qui ne peut souffrir le bien des autres. »  ;

« 29 - Le mal que nous faisons ne nous attire pas tant de persécution et de haine que nos bonnes qualités. » ;

« 46 - L'attachement ou l'indifférence que les philosophes avaient pour la vie n'était qu'un goût de leur amour-propre, dont on ne doit non plus disputer que du goût de la langue ou du choix des couleurs. » .

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 François VI, Duc de La Rochefoucauld

Toujours par son arrière-grand-mère Amélie de La Rochefoucauld, Antoine de Merode descend aussi d'un autre Duc de La Rochefoucauld, François XII (1747-1827) qui fut membre et président de l'Assemblée constituante (1789), qui créa l'École des Arts et Métiers et fut propagateur de la vaccine en France. Il est aussi bien connu pour avoir répondu à la question de Louis XVI (le 12 juillet 1789) "C'est une révolte ?" : "Non, Sire, c'est une Révolution".

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 François XII, Duc de La Rochefoucauld

D'autres hommes des Lumières figurent parmi ses ancêtres. Il y a par exemple le Duc de Noailles, Jean (1739-1824), qui fut militaire et chimiste. Malheureusement, suivant le courant de l'époque, le Duc fit profession d'irréligion et de scientisme, qualifiant l'homme de « moisissure » et proclamant l'inexistance de l'âme. En revanche, son épouse, Louise d'Aguesseau, très pieuse, fut guillotinée sous la Révolution.

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Louise d'Aguesseau, Duchesse de Noailles

Victime de la Révolution

Antoine descend également de Claude-Adrien Helvétius (1715-1771), autre figure des Lumières, issu d'une famille de très riches médecins, et qui était fermier général et philosophe. Quelques phrases et vers de sa plume :

"La discipline n'est pour ainsi dire que l'art d'inspirer aux soldats plus de peur de leurs officiers que des ennemis" (De l'esprit, 1958) ;

"Quels vents impétueux, ô puissante Sagesse,

De l'île du Bonheur me repoussent sans cesse !

Que d'écueils menaçants en défendent les bords !" (Le Bonheur, Chant I, 1773)

"L'art du politique est de faire en sorte qu'il soit de l'intérêt de chacun d'être vertueux" (notes, maximes et pensées) ;

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Claude-Adrien Helvétius

Antoine en descend par sa fille Adélaïde Helvetius qui était considérée comme une des beautés de l'époque et dont on a un très joli portrait peint par Madame Vigée-Lebrun.

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Adélaïde Helvétius, Comtesse d'Andlau

Encore un ancêtre intéressant fut le Marquis de Ségur (dont un des petits-fils avait épousé Sophie Rostopchine, la fameuse Comtesse de Ségur, auteur de livres pour enfants). Louis-Philippe de Ségur (1753-1830) était d'orientation libérale, officier de la Révolution américaine (comme Lafayette), diplomate, homme politique, historien, poète et aussi chansonnier et goguettier, membre de l'Académie Française. Il a laissé beaucoup de pensées intéressantes qui sont devenues des classiques, comme par exemple :

« Avec de l'amour et de la persévérance il ne faut désespérer de rien » (Galerie morale et politique, 1816).

« Sachez vous respecter vous-mêmes, et personne ne vous fera rougir. » (Le respect,1816)

« Hélas ! nous avons si peu de jours à passer sur la terre, ne les perdons pas à nous haïr. »(La reconnaissance,1816)

« L'un des premiers devoirs pour celui qui donne est d'oublier ce qu'il a donné, et, pour celui qui a reçu, de s'en souvenir et de le publier. »(La reconnaissance,1816)

« L'amour doit éclairer nos jours à leur déclin, comme il enflammait notre aurore : Si vous n'aimâtes jamais, aimez, aimez demain ; Si vous avez aimé, demain aimez encore. »(L'amour, 1816)

« Une femme qui veut garder son mari, et ou son amant, doit varier sans cesse ses moyens de plaire ; on en est venu au point de ne pouvoir aimer longtemps la même personne, à moins qu'elle n'ait le secret de ne pas se montrer toujours la même, et c'est là un des tristes avantages que la corruption des mœurs donne à l'art sur la nature, et à la coquetterie sur la vertu. »(L'ennui,1816)

« Si vous voulez changer vos malheurs en bonheur véritable, jouissez et profitez du présent, remerciez les dieux au lieu de constamment les accuser, et surtout grandissez et fortifiez votre âme. » (Le malheur, 1816)

« Le cœur a ses secrets pour guérir les blessures qu'il reçoit. » (Le malheur, 1816)

« L'adversité qui abat les cœurs faibles, grandit les âmes fortes. » (L'adversité, 1816)

« La vieillesse de l'égoïste est triste ; il n'a ni compagnon, ni successeur, ni espoir. Il remplit maussadement son cercle étroit, comme le limaçon sa coquille ; le passé est pour lui un vide, le présent un désert, et l'avenir le néant. » (La vieillesse, 1816)

« Sans union, il ne peut exister ni force ni esprit public. » (Les femmes, 1816)

« La vie des morts consiste dans le souvenir des vivants. » (Le dernier âge, 1816)

« Une partie de la vie se passe à mal faire, une autre partie à ne rien faire, la presque totalité à faire autre chose que ce qu’on devrait faire. » (Le temps, 1816)

Une série d'assertions bâties sur le mode binaire ou ternaire, combinant humour, morale et clairvoyance.

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 Louis-Philippe Marquis de Ségur

La Révolution Française a fait des ravages chez les aïeux du Prince Antoine de Merode, car pas moins de quinze d'entre eux en furent victimes. Pour en citer quelques uns, on y retrouve notamment : le Duc de Clermont-Tonnerre (1720-1794), le Marquis de Lur Saluces (1731-1793), Catherine de Cossé-Brissac (1724-1794), le Duc de Brissac (1734-1792), Malesherbes (1756-1794).

Un autre ancêtre remarquable fut le Marquis de Lur Saluces, Eugène (1852-1922), militaire, monarchiste, qui participa au coup d'état manqué de Déroulède.

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Le Marquis de Lur Saluces

Antoine de Merode descend également de Colbert, de Vauban et du compositeur Lully.
Avec un tel patrimoine de gènes, Antoine ne pouvait qu'être quelqu'un d'exceptionnel...
Beaucoup voudront savoir s'il était aussi parent de la belle Cléo de Merode (1875-1966). Forcément, oui, mais de façon plus proche qu'on ne le pense. C'est là qu'Antoine m'a confié un secret de famille qui mérite d'être un peu dévoilé (seulement un petit coin du voile), Cléo était née d'une mère Merode (de la branche autrichienne) mais aussi d'un père Merode belge et assez proche parent d'Antoine (là où je garde le secret, c'est sur son identité exacte). Ceci explique probablement pourquoi certaines jeunes filles Merode de Belgique ressemblent tant à Cléo. Cléo de Merode était danseuse mais absolument pas une courtisane comme Liane de Pougy ou la belle Otero. Et pour cause, en 1950, Cléo de Merode a gagné un procès contre Simone de Beauvoir, qui l'avait erronément assimilée à une « cocotte » dans son essai Le Deuxième Sexe.

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Cléo de Merode

Antoine de Merode était très fier des Marquis de Lur Saluces (sa mère était née Lur Saluces) et de leur domaine viticole bordelais, le Château d'Yquem. Le Château d'Yquem est le seul sauternes classé premier cru supérieur et il est considéré comme le meilleur vin liquoreux qui soit. Il est inscrit aux Monuments Historiques depuis 2003.

Anecdote piquante, dans le film « Papy fait de la résistance », il y a une séquence où l'on voit une bouteille posée sur une table se faire vider par le culot. La bouteille en question est une bouteille de Château d'Yquem.

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 Extrait de "Papy fait de la résistance",

la bouteille de Château d'Yquem qui se vide par le culot

Antoine était brillant, amusant et agréable en société et toujours avec énormément de chic et d'élégance. Quelques heures avec Antoine, c'était jouir pleinement de quelques heures de détente et d'amusement. Une vie avec Antoine c'était le bonheur assuré.
Ce qu'il a fait de remarquable entre autres, c'est reprendre la gestion de son château et de son domaine et parvenir à en faire une entreprise rentable. Il avait su gérer les bois avec l'aide d'ingénieurs forestiers, entretenir le parc, restaurer le château et les dépendances avec des architectes et sa mère qui avait beaucoup de goût. Parfois lui-même mettait la main à la pâte et n'hésitait pas à arracher les ronces, tondre les vastes pelouses, grimper aux murs et sur les toits... Il veillait au bon état du château qui était visité régulièrement à la belle saison. Il avait même fait réaliser un jet grouting quand une des façades du château avait commencé à s'affaisser.  Le procédé du jet grouting consiste à créer une colonne résistante formée par l'injection sous haute pression de ciment au sol. 

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château de Rixensart,

timbre représentant le château

avec un cachet portant les armes Merode

Il était un grand amoureux de la nature et des animaux. Il aimait aussi la chasse et était très sportif. Il était très fier du magnifique trophée d'un grand cerf qu'il avait chassé en Espagne. Néanmoins, comme Saint Hubert, il a changé d'avis sur la chasse le jour où il vit un tableau de chasse avec des canards cloués dessus dont une petite canette crucifiée qui vivait encore. De ce jour, il n'a plus voulu chasser et a pensé même interdire la chasse aux canards sur ses terres.

Il adorait les chiens et il était très proche de ses labradors qu'il considérait presque comme ses enfants.
Il aimait voyager et gardait de très bons souvenirs de ses séjours au Portugal et en Afrique.
Il avait aussi des souvenirs extraordinaires de sa petite enfance. Il racontait qu'une institutrice venait donner cours à domicile et qu'elle attendait respectueusement qu'il sorte de son lit le matin, qu'il ait terminé sa toilette et pris son petit déjeuner avant de commencer ses cours qu'il suivait avec d'autres membres de sa famille. Il vivait avec son frère, ses deux soeurs et six de ses cousins germains dans les dépendances du très beau château de Rixensart. Une enfance heureuse au grand air au milieu d'enfants de son âge.
Une histoire cocasse datant de sa jeunesse. Il s'était mis avec quelques proches à faire une séance de spiritisme dans la fameuse chambre des fleurs du château (ou la chambre Monseigneur ?). A un moment, il y eut un craquement au-dessus de leur tête et un pied apparu dans le plafond. C'était le pied de son frère qui s'était amusé à marcher au-dessus de la chambre pendant leur séance. Il se trouvait dans un grenier dont le sol n'était pas aménagé pour qu'on y circule et si on marchait entre les grosses poutres, on était sûr de passer à travers le plafond. Son frère avait tenté d'effrayer la compagnie en marchant au-dessus d'eux mais le résultat avait dépassé ses espérances.

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La chambre des Fleurs au château de Rixensart

 On pourrait croire que toutes les bonnes fées s'étaient penchées sur son berceau. Hélas, quelques mauvaises fées oubliées ont dû se venger très durement. Antoine a perdu son père très jeune, à huit ans et n'a jamais eu de beau-père. Il se rappelait avec beaucoup de tendresse son père qui le considérait comme son successeur et avec qui il faisait des promenades pendant lesquelles ils discutaient longuement.

Il a vécu le décès de son père, qu'il disait « la bonté incarnée », comme la fin du paradis terrestre.
Il m'a raconté qu'il avait ensuite été au collège, qu'il a été victime de sévices dans un des collèges qu'il a fréquentés.
A la fin de ses études, il s'était fait ... dératiseur pour se faire un peu d'argent de poche. Son petit amusement de l'époque, c'était consommer lui-même son raticide devant ses clients pour démontrer l'innocuité du produit qu'il utilisait, engendrant forcément des réactions diverses et variées, généralement de surprise, d'affolement et de dégoût.
Il a ensuite travaillé à Paris dans une importante entreprise au service financier et au service commercial d'une autre très grande entreprise.
Ultérieurement, il a quitté Paris pour gérer le château de Rixensart,et il dit y avoir été très heureux.
Hélas, par après, sa vie a été empoisonnée par une erreur judiciaire qu'il a forcément très mal vécue et qui l'a isolé du monde. Erreur catalysée selon lui par sa condition de Prince.  "Ils ont voulu se faire un Prince" disait-il parfois. La révision du procès était prévue et l'absence de "récidive" (si toutefois on peut parler de récidive quand l'acte incriminé n'a pas été commis) fait partie des indices de l'erreur. Les plaintes étaient parfois assez fantaisistes ou tactiques  comme cette plainte pour attentat à la pudeur qui lui avait été faite parce qu'il était sorti nu d'un de ses propres étangs en été et qu'il avait été surpris ainsi par un promeneur sur ses propres terres, alors que ce promeneur n'avait manifestement rien à faire là.
Il a aussi subi des moments très angoissants, comme un cambriolage au château de Rixensart qui a eu lieu en 1999 et au cours duquel il a réagi avec beaucoup de courage, digne des Chasseurs Ardennais chez qui il avait effectué son service militaire comme soldat milicien. Un des cambrioleurs tira dans sa direction, mais il réussit à l'éviter. Il fut tailladé et frappé au visage, il reçut des coups de poings et de pied sur tout le corps et fut finalement ligoté avec une cravate et des menottes. Son frère et sa mère furent également ligotés mais sans toute cette violence. Antoine parvint à se libérer et alerter les secours et fut ensuite hospitalisé à cause de ses nombreuses blessures. En réalité, toute cette agressivité à son encontre a été engendrée par la notoriété apportée à l'erreur judiciaire dont il a été victime et qui a été prise pour argent comptant et même aggravée.

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Le Prince Antoine de Merode durant son service militaire au 1er Bataillon des Chasseurs Ardennais

Jeune, Antoine ne ressentait pas fort l'envie de se marier. Une des principales raisons, c'est qu'il ne supportait pas les très jeunes enfants, qui l'horripilaient. Il n'y a pas réellement moyen de discuter avec eux disait-il. En revanche, il appréciait les jeunes gens et jeunes filles, à partir du moment où ils avaient de l'esprit et que la discussion était amusante. Il s'est d'ailleurs beaucoup occupé de jeunes, que ce soient ses neveux ou les enfants de ses amis, dont il devenait une sorte de second père car en réalité, il aurait bien voulu avoir des enfants (suffisamment grands) et une femme.
Il se disait très attiré par les très jolies femmes, mais, étonnamment, il se sentait très timide, et même bloqué devant elles quand l'enjeu lui paraissait important. Ce traumatisme l'a aussi empêché de trouver l'épouse qui lui convenait étant plus jeune.
Plus âgé, il recherchait de toute évidence une compagne ou une épouse, dont la présence lui paraissait indispensable. Et c'est là que nos routes se sont croisées, et dès la première rencontre, nous avions senti que ce serait pour la vie... Ce fut une relation d'amour et non de dévouement et nous nous échangions beaucoup de « je t'aime ». Nos fiançailles étaient la conséquence logique (nous nous sommes fiancés le 27 novembre 2016 devant témoins et dès le 29, une requête en justice indiquait notre statut de fiancés, la page intéressante étant ici en lien) mais hélas, on ne nous a pas laissé le temps de nous marier, ni même de faire toutes les publications d'usage pour nos fiançailles...

Ce qui faisait surtout le charme d'Antoine, c'est une espèce de fraîcheur, de juvénilité qu'il a gardée jusqu'à la fin de sa vie. Il était fin, audacieux, rempli d'humour et d'une éloquence rare (il avait une voix magnifique).  Il a toujours gardé quelques intonations d'accent parisien et une certaine gouaille, mais une gouaille élégante et sans méchanceté.

Il était catholique pratiquant, il priait et allait régulièrement à la messe en dépit de ses infirmités.

Ses derniers moments furent très durs et je reste convaincue qu'il n'aurait pas dû mourir ce jour-là. Il avait eu une sorte d'épilepsie comme il en a eu beaucoup et qui se sont toujours très bien terminées, et il en a fait de bien plus graves que ce jour-là. J'estime personnellement qu'il y eut négligence coupable, voire pire...

En effet, il n'y eut pas de longs massages cardiaques, il n'y avait pas de défibrillateur, tout ceci démontre que tous les moyens n'avaient pas été mis en oeuvre pour le sauver. Le médecin a cru bon de dire en guise de condoléances « il est décédé cela valait mieux comme ça » ce qui donne à penser qu'il n'avait pas eu l'intention de le sauver. Point de vue d'autant plus ridicule et criminel qu'Antoine ne souffrait pas beaucoup de ses problèmes de santé et qu'il adorait la vie et sortir.

Un décès qui arrangeait certains...

Je serai éternellement heureux avait-il dit. Et nous bien longtemps très tristes.

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Antoine était un lecteur de BD assidu

et un fervent tintinophile

Sources : Prince Antoine de Merode, Wikipedia, Roglo, monpoeme.fr...

Quelques articles dans la presse :

Rixensart: un château, une famille Yquem d'un côté, Pommard et Corton de l'autre

Beaupain renvoyé en correctionnelle Le «Lupin» bruxellois accusé d'avoir sauvagement agressé le prince de Mérode

Maigre butin au château de Rixensart

BREVES SOCIETE

BILAN MI-VACANCES: LA REGION TOUCHE LES DIVIDENDES DU TOURISME D'UN JOUR

BICENTENAIRE A RIXENSART MONSEIGNEUR ANTOINE DE MERODE, LE PRINCE CHARMANT

RIXENSART VA FETER LE BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE DU COMTE FELIX DE MERODE IL FAILLIT ETRE LE PREMIER ROI DES BELGES

RIXENSART: UN ILOT FEODAL ? (IV) UNE DYNASTIE DE REGISSEURS-BOURGMESTRES-CATHOLIQUES DEUX PRINCESSES...

 

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 Faire-part officiel et conforme aux dernières volontés du Prince Antoine de Merode

 

29/04/2010

LA SUCCESSION AU TRONE DE LA PRINCIPAUTE MONEGASQUE

Cela fait bientôt cinq ans que le Prince Albert est au pouvoir à Monaco. Néanmoins, même si le débat n'a plus été ravivé à l'occasion de son intronisation, il importe de savoir que la succession dynastique monégasque a fait l'objet d'une très importante controverse.

Les branches subsistantes de la famille princière de Monaco, sont issues, d'une part, de Louise-Hippolyte de Monaco (1697-1731, fille aînée et héritière d'Antoine II de Monaco, dernier Prince de la première maison Grimaldi de Monaco), et d'autre part, de son époux, Jacques de Goyon de Matignon (1689-1751), Comte de Thorigny, devenu Jacques Ier de Monaco, auteurs de la deuxième maison Grimaldi de Monaco.

Les trois branches subsistantes sont :

1 - la descendance de la Princesse Charlotte de Monaco (1898-1977), Duchesse de Valentinois, rameaux du Prince souverain Rainier III (1923-2005) et de la Princesse Antoinette de Monaco (1920), Baronne de Massy

2 – la descendance de la Princesse Florestine de Monaco (1833-1897), Duchesse d'Urach

3 - la descendance de la Princesse Honorine de Monaco (1784-1879), Marquise de La Charce.

La loi successorale de la principauté est définie par le testament de Jean Ier en date du 8 mai 1454 et l'ordonnance du 8 mai 1882 du Prince Charles III.

La Princesse Charlotte de Monaco (1898-1977), auteur de la première branche, est une enfant naturelle qui fut reconnue à sa naissance, en 1898, par le futur Prince Louis II de Monaco.

Le Prince de Monaco disposait des pleins pouvoirs (monarchie absolue) jusqu’à l’octroi de la Constitution du 5 janvier 1911, qui fait du pays une monarchie constitutionnelle. Ce point a de l'importance pour évaluer la validité des ordonnances de 1918, qui avaient pour objectif de modifier la loi successorale.

Concernant la Princesse Charlotte de Monaco, il y eut confirmation et approbation de la reconnaissance paternelle dont elle avait fait l'objet à sa naissance, de façon officielle à Monaco, par ordonnance du 15 novembre 1911 du Prince souverain Albert Ier, le grand-père de la Princesse Charlotte.

La France, par le traité de Paris, du 17 juillet 1918, conclu avec le représentant du Prince souverain, avait négocié que la succession au trône de Monaco s'opérerait à l'avenir, nécessairement au profit d'une personne ayant la nationalité française ou monégasque et agréée par le gouvernement français, cela afin d'éviter qu'un prince allemand ne puisse y monter, au lendemain de la guerre et alors que l'antagonisme franco-allemand était encore vivace. Il importe aussi de souligner les intérêts en jeu, dans l'hypothèse où la principauté venait à être dirigée par une personne que son puritanisme aurait poussée à fermer les casinos, sources d'importants revenus, ce qui aurait peut-être été le cas des princes allemands issus de la deuxième branche subsistante de la famille princière. Le traité spécifiait dans son article 3 :« En cas de vacance de la couronne, notamment faute d'héritiers directs ou adoptifs, le territoire monégasque formera, sous le protectorat de la France, un État autonome, sous le nom d'État de Monaco. »

La loi successorale monégasque fut modifiée au profit de la Princesse Charlotte de Monaco par les ordonnances des 30 et 31 octobre 1918, autorisant la succession d'un enfant adopté en dépit de l'existence de parents habiles à succéder.

La Princesse Charlotte de Monaco fut adoptée solennellement par le Prince Louis le 16 mai 1919, avec l'autorisation du prince souverain Albert Ier, et c'est à compter de cette date, qu'elle devint princesse de Monaco.

En ce qui concerne la deuxième branche subsistante, le Duc d'Urach a renoncé en 1924 à ses droits au trône pour lui-même, ses enfants et leur postérité.

Aynard, Comte puis Marquis de Chabrillan, membre de la troisième branche, revendiqua alors le trône princier de Monaco en 1925 à la suite de l'adoption officielle de Charlotte Grimaldi puis en 1949 au décès du prince souverain Louis II de Monaco.

Une nouvelle revendication sous forme de lettre ouverte fut faite en 1955 par la Comtesse de Caumont la Force, fille du Marquis de Chabrillan, laquelle fut interdite d'entrée et de séjour à Monaco.

Les membres de la troisième branche semblent être à ce jour toujours interdits d'entrée et de séjour à Monaco, suivant le Comte Louis de Causans, un de leurs représentants.

Sources : Encyclopédies Quid, Wikipedia, Manifeste du Marquis de Chabrillan, Louis de Causans "Les vrais Grimaldi"

08/02/2010

KNOCK-OUT POUR NOTHOMB

Plusieurs articles ont soulevé la question du vrai prénom, de la vraie date de naissance, du vrai lieu de naissance et finalement, de la vraie biographie de l'écrivain Amélie Nothomb. Mieux, ils ont aussi analysé de façon assez approfondie les raisons de ces falsifications outrancières, comme cet article-ci.

Rappelons que l'écrivaine Nothomb prétend s'appeler Amélie de son prénom (encore qu'actuellement, elle préfère évincer la question, connaissant le résultat que donnerait une enquête approfondie). Elle prétend aussi être née à Kobé, au Japon le 13 août 1967.et avoir débarqué pour la première fois en Belgique vers 17 ans. Or, en réalité, elle s'appelle Fabienne Nothomb et est née à Etterbeek (commune de Bruxelles), en Belgique, le 9 juillet 1966. Elle y a vécu la majeure partie de son enfance, plus particulièrement chez ses grands-parents à Uccle (Bruxelles).

Rappelons aussi que ces mensonges visent notamment à évincer sa tante aînée d'une partie de ses droits en évitant le mécanisme de rapport de donations d'hébergement faites à la mère de l'écrivain, qui a été hébergée pendant vingt ans avec ses enfants chez ses propres parents, en prétendant que l'écrivain a vécu son enfance à l'étranger, comme expliqué ici. Ils visent également à masquer l'échec de la première année d'études de droit de l'écrivain et à lui créer une image publiable mais sans commune mesure avec la réalité.  A ce propos, je signale avoir été victime de leurs allégations mensongères et démarches nuisibles, visant à casser ma carrière de juriste, dans le double objectif de réduire à néant mon analyse juridique de l'affaire et de se venger de ma réussite des études de droit, lorsque l'écrivain les a échouées.

Eh bien, j'ai deux nouvelles pièces à verser à ce dossier. Deux pièces qui ne peuvent en aucun cas avoir été falsifiées.

Les multiples mensonges faits, et ce, aux niveaux les plus élevés, imposent la plus grande prudence dans l'analyse des preuves. Donc, seuls des documents antérieurs aux années 80 peuvent servir de preuve irréfutable, tout document postérieur pouvant avoir été truqué en vue de faire accréditer des mensonges. Demander un extrait de l'acte de naissance à la commune (d'Etterbeek ou à Kobé) est encourir le risque d'en obtenir un faux, si l'écrivain est parvenue à corrompre certains administrations. Des faux au plus haut lieu, il y en a toujours eus, et pas que dans les républiques bananières. Parfois pour raison d'Etat, parfois pour des motifs bien moins avouables comme en l'espèce. Je précise qu'aucune preuve falsifiée n'a encore été produite concenant l'enfance et la naissance de l'écrivain, mais cette éventualité n'est pas à exclure de la part d'adversaires sans scrupule.

Les deux documents que nous versons sont donc antérieurs aux années 80.

Nous savons que l'écrivain dite Amélie Nothomb est la fille du Baron Patrick Nothomb, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi des Belges, né à Schaerbeek le 24 mai 1936, et de son épouse, née Danièle Scheyven, à Uccle, le 15 janvier 1938. C'est vérifié partout, notamment sur Wikipedia, par exemple sur la fiche du Baron Patrick Nothomb lui-même.

Partant de ce postulat, il suffit de se référer aux documents officiels publiés antérieurement aux années 80.

Nous avons pu constater que la damoiselle est noble, de noblesse belge, de même que ses deux parents. Or, si tout citoyen voit sa date de naissance et son lieu de naissance bien répertorié au niveau de l'administration, pour une personne de la noblesse, cet enregistrement est encore bien plus suivi. Ainsi, en Belgique, une personne de la noblesse voit sa date de naissance attestée de nombreuses façons :

  • par les faire-part publiés au moment de sa naissance (cartons, publication dans la presse, dont le trimestriel de l'Association de la Noblesse, courriers écrits par les proches)

  • par les généalogies les plus diverses, et plus particulièrement l'Etat Présent de la Noblesse belge, qui fait autorité en la matière.

Ma pièce additionnelle numéro un est un extrait de l'Etat Présent de la Noblesse belge publié en 1979. Cet extrait démontre que le Baron Patrick Nothomb et son épouse, née Danièle Scheyven ont une fille Fabienne, Claire Nothomb née le 9 juillet 1966, mais n'ont pas de fille du prénom d'Amélie, ni même Fabienne-Amélie et n'ont pas de fille née en 1967.

 

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On pourrait encore me rétorquer qu'une soi-disant vieille erreur a impliqué qu'il existerait des documents erronés, la prétendant née en 1966 à Etterbeek. Ou une autre excuse aussi peu crédible. Eh bien, jouons le jeu et admettons, après tout l'erreur est humaine.

Mais c'est là que ma pièce additionnelle numéro deux coupe court à toute élucubration de ce type. Il s'agit du trimestriel publié en octobre 1966 par l'Association de la Noblesse du Royaume de Belgique, plus précisément, le numéro 87.

 

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Ce petit livret a été publié en 1966. On ne pouvait, UN AN A L'AVANCE, prévoir la naissance d'Amélie Nothomb en 1967, mais en commettant une double erreur : sur le prénom et sur la date (dont l'année !). D'une part, il existe une publication faite en 1966 qui annonce la naissance de Fabienne Nothomb en 1966 et d'autre part, il n'existe aucune publication en 1967 annonçant la naissance d'Amélie en 1967. La conclusion est évidente : s'il n'existe pas de publication de sa naissance en 1967, mais seulement une en 1966, c'est qu'elle est bien née en 1966.

Peut-être que dans un dernier sursaut de mauvaise foi, l'adversaire rétorquera qu'il existait une Fabienne Nothomb à présent décédée (Dieu que j'ai de l'imagination !), qu'Amélie est en réalité un quatrième enfant.

Mais alors :

  • Pourquoi est-ce que la naissance d'Amélie Nothomb en 1967 n'a jamais fait l'objet d'aucune publication en 1967, et notamment par ce fameux trimestriel de l'Association de la Noblesse du Royaume de Belgique ?

  • Pourquoi le prétendu décès de Fabienne Nothomb n'a-t-il jamais été publié, ni par voie de presse, ni ailleurs, pourquoi n'y eut-il aucun enterrement ? Et quand et où aurait eu lieu ce prétendu décès ?

  • Pourquoi est-ce que toutes les publications officielles, dont l'Etat Présent de la Noblesse Belge, n'évoquent explicitement que trois enfants, jamais quatre ?

  • Où se trouve le corps comme demandait Landru (à mauvais escient en ce qui le concerne), où se trouve-t-elle enterrée si elle est décédée ?

  • Et si elle n'est pas décédée, où se trouve-t-elle ?

On voit bien que ces allégations adverses n'auraient pas tenu la route et se seraient fait démonter par toute enquête un peu sérieuse.

En revanche, les faits que nous présentons sont étayés par bien d'autres preuves, comme les très nombreuses anciennes éditions de bottins mondains belges (High Life et Carnet Mondain), qui indiquent que sa date de naissance est 1966, le mémoire de fin d'études de Mademoiselle Nothomb rédigé sous le prénom Fabienne, son inscription comme auteur à la Sacem sous le prénom Fabienne, et j'en passe et des meilleures.

Donc, CQFD, Amélie Nothomb, qui s'appelle en réalité Fabienne Nothomb est bel et bien née le 9 juillet 1966 en Belgique. Et les raisons de ces falsifications sont décrites dans cet article-ci et celui-là.

Les différents articles antérieurs détaillant notre analyse :

Récapitulatif des principales pièces (il en existe encore bien d'autres) :

- extrait de l'Etat Présent de la Noblesse belge publié en 1979.

- trimestriel publié en octobre 1966 par l'Association de la Noblesse du Royaume de Belgique, plus précisément, le numéro 87

- le livre de Pierre Stéphany "Portraits de grandes familles"

- un extrait de l'High Life de 2000


- la généalogie de Réginald Dumont de Chassart ; La généalogie mentionne aussi le prénom de guerre de l'écrivaine d'une façon qui prête malheureusement un peu à confusion : on a l'impression qu'Amélie est la soeur de Fabienne alors qu'il s'agit de la même personne avec une seule et même date de naissance

 

- le catalogue de mémoires de l'ULB Il faut cliquer sur "recherches" et taper "Fabienne Nothomb", car il n'y a pas de mémoire au prénom d'Amélie, uniquement ses romans et des études la concernant).

- la base de données de la SACEM il faut cliquer sur "Accès direct Créateurs Editeurs" : Les Oeuvres en ligne - Découvrez qui a créé quoi ?

INJURES SUR LE SERVICE PUBLIC

Bruno Roger-Petit est un journaliste pas banal. Il a été présentateur du Journal de la nuit sur Antenne 2 de 1994 à 1998, spécialiste du «lancer de fiches».

Il est l'auteur anonyme des blogs François-Mitterrand-2007, François-Mitterrand-2008 ainsi que du livre François Mitterrand 2008, il revient.... qui ont sérieusement alimenté la rumeur jusqu'à ce qu'il se dévoile.

Je lis et commente volontiers son blog sur Le Post (encore filiale du Monde, mais jusqu'à quand ?), où il expose sans trop de retenue ses hypothèses, ses thèses et les informations qu'il a dénichées au hasard de ses contacts. Et comme, lorsqu'il me répond, c'est toujours avec beaucoup de gentillesse, son blog me procure un court mais agréable moment de détente quasi-quotidienne.

Il n'a pas son pareil pour dévoiler les travers de son ancienne patronne Arlette Chabot et les dérives du monde journalistique en général.

Hier il a créé le buzz avec son article « Clash Sarkozy/Fogiel: c'est du brutal! », qui a déclenché, la chose est assez exceptionnelle pour le souligner, plus d'un demi-million de lectures et un demi-millier de commentaires.

Le succès foudroyant suscite la jalousie.

Bruno Roger-Petit a dû subir en retour les foudres de Didier Porte lors de sa chronique matinale sur France Inter, au Fou du Roi. Le chroniqueur, qui avait déjà fustigé Stéphane Guillon, a consacré à Bruno Roger-Petit quatre minutes de dénigrements et injures de toutes sortes, le traitant notamment de branquignol.

Ici la vidéo en lien.

Après cette dégelée, Bruno Roger-Petit s'est abstenu de son article matinal. Ensuite, il a préféré ne pas répliquer et continuer d'alimenter ses blogs normalement. Cette attaque de Didier Porte est d'autant plus mal venue que Bruno Roger-Petit est précisément en train de vivre des moments privés bien pénibles et pour lesquels je lui adresse mon entier soutien.