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21/01/2017

LE PRINCE ANTOINE DE MERODE ETERNELLEMENT HEUREUX (1953 - 2016)

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Le Prince Antoine de Merode

(23 octobre 1953 - 21 décembre 2016)

Cela fait un mois que mon amour est mort. Qu'il est dans le froid glacial d'un cercueil en zinc capitonné de blanc, au fond de la crypte de son château de briques roses. Ce grand caveau à la porte ovale qui était contre son appartement et duquel a parfois suinté un liquide épais et brunâtre, comme un succédané d'ectoplasme. Une simple remontée d'eau dans le château ou bien ses ancêtres qui venaient nous retrouver ?

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Entrée vers la crypte du château de Rixensart

Antoine, mon merveilleux, mon sublime Antoine. L'être le plus charmant de la terre, le plus doux, le plus drôle, le plus tendre ...

Antoine qui avait tout pour lui : beau, riche, intelligent, très intelligent même, d'une séduction folle, et bien sûr prince, bon prince, grand prince. Authentique prince allié à toute la haute noblesse, à toutes les cours d'Europe. Parmi ses ancêtres, on retrouve tant de grands esprits et de grandes personnalités.

Il y a évidemment son quadrisaïeul, le Comte Félix de Merode (1791-1857), député et Ministre d'Etat, qui fut un des artisans de la Belgique de 1830, en étant membre du Gouvernement Provisoire et en ayant fait partie de la délégation qui est allée proposer le trône de Belgique à Léopold de Saxe-Cobourg.

Félix, à qui aussi avait été proposé le trône de Belgique, qu'il déclina...

Félix, dont on retrouvait les traits sur le visage d'Antoine.

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Le Comte Félix de Merode

Plus avant, le feld-maréchal Jean-Philippe Eugène de Merode Westerloo (1674-1732), qui combattit Louis XIV, lequel se trouvait être un autre ancêtre d'Antoine de Merode. Car Antoine de Merode descend à la fois par son père et par sa mère de Louis XV, donc aussi de Louis XIV et de presque tous les rois de France, sans oublier le Régent, et se trouve également apparenté à toutes les dynasties européennes.

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 Le Feld-maréchal de Merode par van Schuppen

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Louis XV, ancêtre d'Antoine de Merode par son père et par sa mère

En plus des gènes de ces grands politiques et militaires, Antoine avait également reçu ceux de brillants esprits.

L'auteur des « Maximes », le Duc de La Rochefoucauld, François VI (1613-1680) est son ancêtre à la douzième génération. Quelques Maximes :

«15 - La clémence des princes n'est souvent qu'une politique pour gagner l'affection des peuples. » ;

« 28 - La jalousie est en quelque manière juste et raisonnable, puisqu'elle ne tend qu'à conserver un bien qui nous appartient, ou que nous croyons nous appartenir; au lieu que l'envie est une fureur qui ne peut souffrir le bien des autres. »  ;

« 29 - Le mal que nous faisons ne nous attire pas tant de persécution et de haine que nos bonnes qualités. » ;

« 46 - L'attachement ou l'indifférence que les philosophes avaient pour la vie n'était qu'un goût de leur amour-propre, dont on ne doit non plus disputer que du goût de la langue ou du choix des couleurs. » .

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 François VI, Duc de La Rochefoucauld

Toujours par son arrière-grand-mère Amélie de La Rochefoucauld, Antoine de Merode descend aussi d'un autre Duc de La Rochefoucauld, François XII (1747-1827) qui fut membre et président de l'Assemblée constituante (1789), qui créa l'École des Arts et Métiers et fut propagateur de la vaccine en France. Il est aussi bien connu pour avoir répondu à la question de Louis XVI (le 12 juillet 1789) "C'est une révolte ?" : "Non, Sire, c'est une Révolution".

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 François XII, Duc de La Rochefoucauld

D'autres hommes des Lumières figurent parmi ses ancêtres. Il y a par exemple le Duc de Noailles, Jean (1739-1824), qui fut militaire et chimiste. Malheureusement, suivant le courant de l'époque, le Duc fit profession d'irréligion et de scientisme, qualifiant l'homme de « moisissure » et proclamant l'inexistance de l'âme. En revanche, son épouse, Louise d'Aguesseau, très pieuse, fut guillotinée sous la Révolution.

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Louise d'Aguesseau, Duchesse de Noailles

Victime de la Révolution

Antoine descend également de Claude-Adrien Helvétius (1715-1771), autre figure des Lumières, issu d'une famille de très riches médecins, et qui était fermier général et philosophe. Quelques phrases et vers de sa plume :

"La discipline n'est pour ainsi dire que l'art d'inspirer aux soldats plus de peur de leurs officiers que des ennemis" (De l'esprit, 1958) ;

"Quels vents impétueux, ô puissante Sagesse,

De l'île du Bonheur me repoussent sans cesse !

Que d'écueils menaçants en défendent les bords !" (Le Bonheur, Chant I, 1773)

"L'art du politique est de faire en sorte qu'il soit de l'intérêt de chacun d'être vertueux" (notes, maximes et pensées) ;

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Claude-Adrien Helvétius

Antoine en descend par sa fille Adélaïde Helvetius qui était considérée comme une des beautés de l'époque et dont on a un très joli portrait peint par Madame Vigée-Lebrun.

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Adélaïde Helvétius, Comtesse d'Andlau

Encore un ancêtre intéressant fut le Marquis de Ségur (dont un des petits-fils avait épousé Sophie Rostopchine, la fameuse Comtesse de Ségur, auteur de livres pour enfants). Louis-Philippe de Ségur (1753-1830) était d'orientation libérale, officier de la Révolution américaine (comme Lafayette), diplomate, homme politique, historien, poète et aussi chansonnier et goguettier, membre de l'Académie Française. Il a laissé beaucoup de pensées intéressantes qui sont devenues des classiques, comme par exemple :

« Avec de l'amour et de la persévérance il ne faut désespérer de rien » (Galerie morale et politique, 1816).

« Sachez vous respecter vous-mêmes, et personne ne vous fera rougir. » (Le respect,1816)

« Hélas ! nous avons si peu de jours à passer sur la terre, ne les perdons pas à nous haïr. »(La reconnaissance,1816)

« L'un des premiers devoirs pour celui qui donne est d'oublier ce qu'il a donné, et, pour celui qui a reçu, de s'en souvenir et de le publier. »(La reconnaissance,1816)

« L'amour doit éclairer nos jours à leur déclin, comme il enflammait notre aurore : Si vous n'aimâtes jamais, aimez, aimez demain ; Si vous avez aimé, demain aimez encore. »(L'amour, 1816)

« Une femme qui veut garder son mari, et ou son amant, doit varier sans cesse ses moyens de plaire ; on en est venu au point de ne pouvoir aimer longtemps la même personne, à moins qu'elle n'ait le secret de ne pas se montrer toujours la même, et c'est là un des tristes avantages que la corruption des mœurs donne à l'art sur la nature, et à la coquetterie sur la vertu. »(L'ennui,1816)

« Si vous voulez changer vos malheurs en bonheur véritable, jouissez et profitez du présent, remerciez les dieux au lieu de constamment les accuser, et surtout grandissez et fortifiez votre âme. » (Le malheur, 1816)

« Le cœur a ses secrets pour guérir les blessures qu'il reçoit. » (Le malheur, 1816)

« L'adversité qui abat les cœurs faibles, grandit les âmes fortes. » (L'adversité, 1816)

« La vieillesse de l'égoïste est triste ; il n'a ni compagnon, ni successeur, ni espoir. Il remplit maussadement son cercle étroit, comme le limaçon sa coquille ; le passé est pour lui un vide, le présent un désert, et l'avenir le néant. » (La vieillesse, 1816)

« Sans union, il ne peut exister ni force ni esprit public. » (Les femmes, 1816)

« La vie des morts consiste dans le souvenir des vivants. » (Le dernier âge, 1816)

« Une partie de la vie se passe à mal faire, une autre partie à ne rien faire, la presque totalité à faire autre chose que ce qu’on devrait faire. » (Le temps, 1816)

Une série d'assertions bâties sur le mode binaire ou ternaire, combinant humour, morale et clairvoyance.

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 Louis-Philippe Marquis de Ségur

La Révolution Française a fait des ravages chez les aïeux du Prince Antoine de Merode, car pas moins de quinze d'entre eux en furent victimes. Pour en citer quelques uns, on y retrouve notamment : le Duc de Clermont-Tonnerre (1720-1794), le Marquis de Lur Saluces (1731-1793), Catherine de Cossé-Brissac (1724-1794), le Duc de Brissac (1734-1792), Malesherbes (1756-1794).

Un autre ancêtre remarquable fut le Marquis de Lur Saluces, Eugène (1852-1922), militaire, monarchiste, qui participa au coup d'état manqué de Déroulède.

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Le Marquis de Lur Saluces

Antoine de Merode descend également de Colbert, de Vauban et du compositeur Lully.
Avec un tel patrimoine de gènes, Antoine ne pouvait qu'être quelqu'un d'exceptionnel...
Beaucoup voudront savoir s'il était aussi parent de la belle Cléo de Merode (1875-1966). Forcément, oui, mais de façon plus proche qu'on ne le pense. C'est là qu'Antoine m'a confié un secret de famille qui mérite d'être un peu dévoilé (seulement un petit coin du voile), Cléo était née d'une mère Merode (de la branche autrichienne) mais aussi d'un père Merode belge et assez proche parent d'Antoine (là où je garde le secret, c'est sur son identité exacte). Ceci explique probablement pourquoi certaines jeunes filles Merode de Belgique ressemblent tant à Cléo. Cléo de Merode était danseuse mais absolument pas une courtisane comme Liane de Pougy ou la belle Otero. Et pour cause, en 1950, Cléo de Merode a gagné un procès contre Simone de Beauvoir, qui l'avait erronément assimilée à une « cocotte » dans son essai Le Deuxième Sexe.

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Cléo de Merode

Antoine de Merode était très fier des Marquis de Lur Saluces (sa mère était née Lur Saluces) et de leur domaine viticole bordelais, le Château d'Yquem. Le Château d'Yquem est le seul sauternes classé premier cru supérieur et il est considéré comme le meilleur vin liquoreux qui soit. Il est inscrit aux Monuments Historiques depuis 2003.

Anecdote piquante, dans le film « Papy fait de la résistance », il y a une séquence où l'on voit une bouteille posée sur une table se faire vider par le culot. La bouteille en question est une bouteille de Château d'Yquem.

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 Extrait de "Papy fait de la résistance",

la bouteille de Château d'Yquem qui se vide par le culot

Antoine était brillant, amusant et agréable en société et toujours avec énormément de chic et d'élégance. Quelques heures avec Antoine, c'était jouir pleinement de quelques heures de détente et d'amusement. Une vie avec Antoine c'était le bonheur assuré.
Ce qu'il a fait de remarquable entre autres, c'est reprendre la gestion de son château et de son domaine et parvenir à en faire une entreprise rentable. Il avait su gérer les bois avec l'aide d'ingénieurs forestiers, entretenir le parc, restaurer le château et les dépendances avec des architectes et sa mère qui avait beaucoup de goût. Parfois lui-même mettait la main à la pâte et n'hésitait pas à arracher les ronces, tondre les vastes pelouses, grimper aux murs et sur les toits... Il veillait au bon état du château qui était visité régulièrement à la belle saison. Il avait même fait réaliser un jet grouting quand une des façades du château avait commencé à s'affaisser.  Le procédé du jet grouting consiste à créer une colonne résistante formée par l'injection sous haute pression de ciment au sol. 

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château de Rixensart,

timbre représentant le château

avec un cachet portant les armes Merode

Il était un grand amoureux de la nature et des animaux. Il aimait aussi la chasse et était très sportif. Il était très fier du magnifique trophée d'un grand cerf qu'il avait chassé en Espagne. Néanmoins, comme Saint Hubert, il a changé d'avis sur la chasse le jour où il vit un tableau de chasse avec des canards cloués dessus dont une petite canette crucifiée qui vivait encore. De ce jour, il n'a plus voulu chasser et a pensé même interdire la chasse aux canards sur ses terres.

Il adorait les chiens et il était très proche de ses labradors qu'il considérait presque comme ses enfants.
Il aimait voyager et gardait de très bons souvenirs de ses séjours au Portugal et en Afrique.
Il avait aussi des souvenirs extraordinaires de sa petite enfance. Il racontait qu'une institutrice venait donner cours à domicile et qu'elle attendait respectueusement qu'il sorte de son lit le matin, qu'il ait terminé sa toilette et pris son petit déjeuner avant de commencer ses cours qu'il suivait avec d'autres membres de sa famille. Il vivait avec son frère, ses deux soeurs et six de ses cousins germains dans les dépendances du très beau château de Rixensart. Une enfance heureuse au grand air au milieu d'enfants de son âge.
Une histoire cocasse datant de sa jeunesse. Il s'était mis avec quelques proches à faire une séance de spiritisme dans la fameuse chambre des fleurs du château (ou la chambre Monseigneur ?). A un moment, il y eut un craquement au-dessus de leur tête et un pied apparu dans le plafond. C'était le pied de son frère qui s'était amusé à marcher au-dessus de la chambre pendant leur séance. Il se trouvait dans un grenier dont le sol n'était pas aménagé pour qu'on y circule et si on marchait entre les grosses poutres, on était sûr de passer à travers le plafond. Son frère avait tenté d'effrayer la compagnie en marchant au-dessus d'eux mais le résultat avait dépassé ses espérances.

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La chambre des Fleurs au château de Rixensart

 On pourrait croire que toutes les bonnes fées s'étaient penchées sur son berceau. Hélas, quelques mauvaises fées oubliées ont dû se venger très durement. Antoine a perdu son père très jeune, à huit ans et n'a jamais eu de beau-père. Il se rappelait avec beaucoup de tendresse son père qui le considérait comme son successeur et avec qui il faisait des promenades pendant lesquelles ils discutaient longuement.

Il a vécu le décès de son père, qu'il disait « la bonté incarnée », comme la fin du paradis terrestre.
Il m'a raconté qu'il avait ensuite été au collège, qu'il a été victime de sévices dans un des collèges qu'il a fréquentés.
A la fin de ses études, il s'était fait ... dératiseur pour se faire un peu d'argent de poche. Son petit amusement de l'époque, c'était consommer lui-même son raticide devant ses clients pour démontrer l'innocuité du produit qu'il utilisait, engendrant forcément des réactions diverses et variées, généralement de surprise, d'affolement et de dégoût.
Il a ensuite travaillé à Paris dans une importante entreprise au service financier et au service commercial d'une autre très grande entreprise.
Ultérieurement, il a quitté Paris pour gérer le château de Rixensart,et il dit y avoir été très heureux.
Hélas, par après, sa vie a été empoisonnée par une erreur judiciaire qu'il a forcément très mal vécue et qui l'a isolé du monde. Erreur catalysée selon lui par sa condition de Prince.  "Ils ont voulu se faire un Prince" disait-il parfois. La révision du procès était prévue et l'absence de "récidive" (si toutefois on peut parler de récidive quand l'acte incriminé n'a pas été commis) fait partie des indices de l'erreur. Les plaintes étaient parfois assez fantaisistes ou tactiques  comme cette plainte pour attentat à la pudeur qui lui avait été faite parce qu'il était sorti nu d'un de ses propres étangs en été et qu'il avait été surpris ainsi par un promeneur sur ses propres terres, alors que ce promeneur n'avait manifestement rien à faire là.
Il a aussi subi des moments très angoissants, comme un cambriolage au château de Rixensart qui a eu lieu en 1999 et au cours duquel il a réagi avec beaucoup de courage, digne des Chasseurs Ardennais chez qui il avait effectué son service militaire comme soldat milicien. Un des cambrioleurs tira dans sa direction, mais il réussit à l'éviter. Il fut tailladé et frappé au visage, il reçut des coups de poings et de pied sur tout le corps et fut finalement ligoté avec une cravate et des menottes. Son frère et sa mère furent également ligotés mais sans toute cette violence. Antoine parvint à se libérer et alerter les secours et fut ensuite hospitalisé à cause de ses nombreuses blessures. En réalité, toute cette agressivité à son encontre a été engendrée par la notoriété apportée à l'erreur judiciaire dont il a été victime et qui a été prise pour argent comptant et même aggravée.

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Le Prince Antoine de Merode durant son service militaire au 1er Bataillon des Chasseurs Ardennais

Jeune, Antoine ne ressentait pas fort l'envie de se marier. Une des principales raisons, c'est qu'il ne supportait pas les très jeunes enfants, qui l'horripilaient. Il n'y a pas réellement moyen de discuter avec eux disait-il. En revanche, il appréciait les jeunes gens et jeunes filles, à partir du moment où ils avaient de l'esprit et que la discussion était amusante. Il s'est d'ailleurs beaucoup occupé de jeunes, que ce soient ses neveux ou les enfants de ses amis, dont il devenait une sorte de second père car en réalité, il aurait bien voulu avoir des enfants (suffisamment grands) et une femme.
Il se disait très attiré par les très jolies femmes, mais, étonnamment, il se sentait très timide, et même bloqué devant elles quand l'enjeu lui paraissait important. Ce traumatisme l'a aussi empêché de trouver l'épouse qui lui convenait étant plus jeune.
Plus âgé, il recherchait de toute évidence une compagne ou une épouse, dont la présence lui paraissait indispensable. Et c'est là que nos routes se sont croisées, et dès la première rencontre, nous avions senti que ce serait pour la vie... Ce fut une relation d'amour et non de dévouement et nous nous échangions beaucoup de « je t'aime ». Nos fiançailles étaient la conséquence logique (nous nous sommes fiancés le 27 novembre 2016 devant témoins et dès le 29, une requête en justice indiquait notre statut de fiancés, la page intéressante étant ici en lien) mais hélas, on ne nous a pas laissé le temps de nous marier, ni même de faire toutes les publications d'usage pour nos fiançailles...

Ce qui faisait surtout le charme d'Antoine, c'est une espèce de fraîcheur, de juvénilité qu'il a gardée jusqu'à la fin de sa vie. Il était fin, audacieux, rempli d'humour et d'une éloquence rare (il avait une voix magnifique).  Il a toujours gardé quelques intonations d'accent parisien et une certaine gouaille, mais une gouaille élégante et sans méchanceté.

Il était catholique pratiquant, il priait et allait régulièrement à la messe en dépit de ses infirmités.

Ses derniers moments furent très durs et je reste convaincue qu'il n'aurait pas dû mourir ce jour-là. Il avait eu une sorte d'épilepsie comme il en a eu beaucoup et qui se sont toujours très bien terminées, et il en a fait de bien plus graves que ce jour-là. J'estime personnellement qu'il y eut négligence coupable, voire pire...

En effet, il n'y eut pas de longs massages cardiaques, il n'y avait pas de défibrillateur, tout ceci démontre que tous les moyens n'avaient pas été mis en oeuvre pour le sauver. Le médecin a cru bon de dire en guise de condoléances « il est décédé cela valait mieux comme ça » ce qui donne à penser qu'il n'avait pas eu l'intention de le sauver. Point de vue d'autant plus ridicule et criminel qu'Antoine ne souffrait pas beaucoup de ses problèmes de santé et qu'il adorait la vie et sortir.

Un décès qui arrangeait certains...

Je serai éternellement heureux avait-il dit. Et nous bien longtemps très tristes.

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Antoine était un lecteur de BD assidu

et un fervent tintinophile

Sources : Prince Antoine de Merode, Wikipedia, Roglo, monpoeme.fr...

Quelques articles dans la presse :

Rixensart: un château, une famille Yquem d'un côté, Pommard et Corton de l'autre

Beaupain renvoyé en correctionnelle Le «Lupin» bruxellois accusé d'avoir sauvagement agressé le prince de Mérode

Maigre butin au château de Rixensart

BREVES SOCIETE

BILAN MI-VACANCES: LA REGION TOUCHE LES DIVIDENDES DU TOURISME D'UN JOUR

BICENTENAIRE A RIXENSART MONSEIGNEUR ANTOINE DE MERODE, LE PRINCE CHARMANT

RIXENSART VA FETER LE BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE DU COMTE FELIX DE MERODE IL FAILLIT ETRE LE PREMIER ROI DES BELGES

RIXENSART: UN ILOT FEODAL ? (IV) UNE DYNASTIE DE REGISSEURS-BOURGMESTRES-CATHOLIQUES DEUX PRINCESSES...

 

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 Faire-part officiel et conforme aux dernières volontés du Prince Antoine de Merode

 

02/03/2010

LES PRINCIPAUX FACTEURS DE SUCCES D'YVES ROCHER : VPC, IMAGE NATURELLE ET PROMOTIONS

A l’occasion du décès du brillant fondateur des entreprises Yves Rocher, de nombreux articles se sont épanchés sur la réussite de cette entreprise.

Je n’ai pas identifié d’article qui énonçait les vrais facteurs de succès de cette entreprise.  C’est dommage, à croire que ce qui fait le succès réel d’une entreprise échappe à la majorité des personnes, fussent-elles économistes.

Je vais étudier successivement, dans le plus pur esprit marketing : les produits, leur réseau de distribution, leur image, leur politique de prix et promotion.

Les produits :

Les produits sont d’une qualité courante, ni particulièrement médiocre, ni exceptionnelle.

Certains produits me paraissent intéressants mais mal positionnés, comme leur anti-cernes, qui ne forme qu’un mauvais anti-cernes, mais un excellent correcteur d’imperfection, plus efficace, couvrant et facile à appliquer que les nombreuses gammes actuelles de correcteurs liquides.

Un des points faibles des produits Yves Rocher à mon sens, c’est leur parfum.  Les parfums intégrés dans leurs crèmes, shampoings et autres produits d’hygiène, ne me séduisent pas alors que j’y suis très sensible.

Ce côté peu attractif de leurs parfums se retrouve forcément dans leurs lignes … de parfums. Aucun de leur parfum ne parvient à me séduire.  Je ne me suis jamais départie de mes grands classiques : L’air du temps de Ricci, Calèche de Hermès, Quartz de Molyneux ou Coco de Chanel (dont certaines effluves camphrées m’écoeurent un peu à présent, à force de l’avoir utilisé).  Non que je sois particulièrement attachée aux marques, en effet, pour exemple, jamais un parfum de Dior n'a eu le don de me plaire.  J’ai aussi eu quelques coups de cœur pour des parfums sans marque, mais ils n’ont pas été maintenus à la vente, faute d’image et de notoriété.  Parfois, certaines de mes compositions personnelles m’ont également plu, compositions réalisées en mélangeant plusieurs parfums (chose à éviter en général, mais très occasionnellement, on peut arriver à un résultat intéressant).

Seuls leurs parfums purement fleuris forment d’agréables eaux de toilettes d’été, mais hélas d’une tenue médiocre comme la plupart des fleuris.  J’ai apprécié leurs eaux de toilettes au magnolia.

Leurs crèmes ne sont pas des produits hors du commun et on se perd un peu dans leur développement assez chaotique de gammes, maladroitement axées davantage sur l’ingrédient que le soin apporté.

Leurs lignes de maquillages ont connu quelques produits d’exception, comme leurs rouges à lèvres givrés qui ont eu un succès fulgurant à la fin des années 70 début 80, et que l’on retrouvait sur les lèvres de très nombreuses adolescentes en sortie.

Le réseau de distribution Yves Rocher :

Un des principaux facteurs de succès est évidemment leur VAD (vente à distance).  Leur VAD est véritablement leur vache à lait, avec un habile système de cadeaux et surtout de promotions alléchantes.

En revanche leur réseau de points de vente (en franchise) a moins bien fonctionné que la vente par correspondance et nombre de points de ventes ont dû être fermés.

Cela s’explique à mon sens par leur système agressif de promotions très adapté à la vente à distance, laquelle se prête aussi particulièrement bien aux produits cosmétiques (notamment en permettant une information écrite très détaillée sur le produit préalablement à l’achat), alors que le produit est moins mis en évidence en magasin que dans leurs catalogues et que leur réseau traditionnel est cannibalisé par leur VAD.

Une image faussement naturelle :

Un des principaux facteurs d’attrait des produits Yves Rocher est leur image de naturel, de produits à base de plantes.  Or, cette image n’est pas totalement fondée.  Les produits Yves Rocher comme la grande majorité des autres marques, sont essentiellement constitué d’huiles minérales, plus stables, plus aptes à la conservation et moins chères que les huiles végétales ou animales.  Et généralement il s'agit d'émulsions huile dans eau et non eau dans huile, donc moins intéressantes car moins riches, mais à nouveau, moins chères.

Le principe actif végétal est généralement en trop petite quantité pour qu’on puisse parler de produit à base de plantes.

Donc, un des principaux facteur de succès d’Yves Rocher (des produits à base de plantes) repose sur un  leurre.

Et afin d’éviter de se mettre en infraction, d’encourir une condamnation pour publicité mensongère, Yves Rocher communique en évoquant habilement : des produits aux plantes, en parlant de nature sur un ton vague, quasi-poétique et flirte ainsi continuellement avec la ligne jaune, laquelle serait de déclarer ses produits faits à base de plantes, alors que celles-ci ne forment pas l'ingrédient essentiel de la plupart de ses produits.

Or, on peut avoir la conviction que quelques gouttes d’huile de plante perdues dans une masse de pétrole (la base de la fabrication des huiles minérales) n’auront que peu d’impact.  Mesdames, cela fait des années qu’en réalité vous vous tartinez de pétrole, ce résultat de décomposition d’animaux et végétaux morts… Enfin, cela ne nous changera pas trop  des moisissures du fromage et de la pourriture dont sont issus l’alcool ou le vin (merveilleux aliment que le raisin, hélas trop souvent consommé dans un état de détérioration avancée, pourri, moisi, chaptalisé).

Les produits Yves Rocher ne sont pas plus naturels que d’autres et ont même déjà été notés, à l’instar d’autres marques, comme comportant des dérivés type formaldéhyde, considérés comme nocifs (cfr anciennes enquêtes Test Achats)..

La politique de prix et promotion :

C’est ici qu’on entre dans le cœur de leur stratégie et leur aspect le plus sulfureux.

Le consommateur est très sensible aux promotions, aux soldes, il y éprouve la sensation de faire une affaire.  D’où le phénomène des « fausses soldes » qui existent chaque année dans le commerce (ici je ne parle pas spécifiquement d’Yves Rocher, mais  aussi d’autres secteurs, comme l’habillement).  Les soldes sont en réalité un leurre et toute ménagère bonne gestionnaire de son budget devrait les éviter comme la peste.  En effet, des collections entières de produits de moindre qualité sont fabriquées pour être vendues comme soldes à cette occasion.  De plus, nombre de soldes annoncées sont en réalité fausses, et la veste que vous aviez repérée la semaine d’avant à 1000 euros, affichera au moment des soldes un très alléchant 2000 euros, barré à 1000 euros.  Le bon achat est celui qui vous plaît vraiment, dont vous serez assuré d’en faire usage plus ou moins régulièrement, et dont le prix vous convient, sinon il restera dans votre armoire en prenant autant de place qu’un article non démarqué.  Le principe de la solde est déjà fallacieux, s’agissant normalement d’articles qui n’ont pas plu, pas marché, de « rossignols ».

Yves Rocher procède de façon plus subtile et sans se mettre en infraction avec la loi actuelle.  D’une part, les prix affichés sont moyens et même plutôt élevés afin de valoriser le produit.  D’autre part, afin d’allécher le consommateur et lui donner la sensation de faire une  formidable affaire, de fortes promotions sont faites sur ces prix, et des produits peuvent être achetés presque tout au long de l’année à la moitié du prix, ou deux produits pour le prix d’un.  Alléché par la promotion soi-disant occasionnelle sur un produit cher (et donc de qualité dans l’esprit du consommateur), la ménagère ne peut résister à la tentation de l’acheter, sûre de faire une affaire.  Et de fausse promotion en fausse promotion, car continue, surtout par la VAD, la marque s’est imposée.

12/11/2009

EST-CE QUE NOTHOMB VA FAIRE SAUTER WIKIPEDIA ?

Les précédents articles de ce blog ont longuement traité de la date et du lieu de naissance d'Amélie Nothomb (dont le prénom à l'état-civil est Fabienne, qui n'est pas née au Japon et qui n'est pas née en 1967).
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Le blogueur M.P. a fait une excellente analyse du "système Amélie Nothomb" (on peut retrouver son intéressant article ici). Cet article avait relevé que la fiche Wikipedia de l'écrivain "Amélie Nothomb" ne comportait qu'une seule citation de cet écrivain, laquelle citation contiendrait néanmoins une faute de français.
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Je reprends ci-après les phrases correspondantes de cet article (le texte est intégral mais les polices sont de mon choix).
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"Ainsi, l’unique extrait de Nothomb publié sur sa fiche Wikipedia, contient une erreur de français.
« J’écris 3,7 romans par an, c’est un rythme, je l’ai constaté après coup. Ceci dit, n’allez surtout pas imaginer que tous ces romans sont bons. Il y a une énorme proportion de romans ratés dont il est hors de question que je les publie »
L’emploi de « ceci dit » est incorrect pour les puristes (dont Chouinard) car « ceci », en principe « annonce ce qui va venir ». "
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Cet article, publié le 4 octobre 2009 sur la Toile, a dû être lu par Fabienne Nothomb, car, comme le signale le même article, elle a modifié sa fiche à la date du 20 octobre 2009 (il lui a tout de même fallu deux semaines pour réagir). Cet article reprend toutes les preuves de la modification, présentes dans l'historique de la fiche (comme nous le voyons ici), notamment le "ceci" remplacé par "cela". Et effectivement, les versions antérieures de cette fiche, comme celle-ci, conservent en mémoire le "ceci" qu'elle voudrait bien cacher. Le corps du délit...
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La modification mérite qu'on la souligne car elle a changé un mot contenu dans une ancienne citation, reprise entre guillemets et extraite d'un article du quotidien "La Libre Belgique". Or, en modifiant une citation, on commet un faux, même si cette modification ne vise qu'à effacer une faute de français. A fortiori que l'écrivain prétend exceller dans le style et le maniement de la langue, ce qui est contesté par nombre de spécialistes de la langue et par d'autres moins spécialistes mais néanmoins amateurs éclairés, à l'instar de moi-même ...
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On me répondra que n'importe qui peut modifier une fiche Wikipedia. Oui, mais les modifications extérieures des fiches de personnalités ne sont pas maintenues si elles ne sont pas validées et en l'occurrence, il semble bien que c'est Madame Nothomb qui surveille avec vigilance cet important outil de communication, comme l'a fait savoir un des contributeurs Wikipedia. Pour exemple, toute tentative de rectification de sa date de naissance erronée, aboutissait à voir la date falsifiée rétablie dans un délai record.
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On me répondra aussi qu'elle n'est pas obligée de tendre des verges pour se faire battre en laissant une erreur sur sa fiche. Certes. D'abord, si Mademoiselle Nothomb avait été une si bonne théoricienne de la langue française, elle aurait su qu'il ne s'agit pas d'une erreur gravissime (mais néanmoins une tournure indigne d'une personne qui se prétend être un des meilleurs écrivains du moment). Elle aurait pu faire apposer une petite note de bas de page à cette citation, exprimant sa propre interprétation de cette tournure litigieuse, voire argumenter qu'elle pourrait être admise. Elle aurait aussi pu réécrire ce paragraphe, pour exprimer le sens de cette citation, sans la reprendre entre guillemets et donc sans reprendre l'expression controversée. Plus simplement encore, elle aurait pu supprimer ce passage (a fortiori que ce qu'elle y dit semble être un pieux mensonge, mais la communication d'Amélie Nothomb a de particulier qu'à peu près tout ce qu'elle dit est inventé, à commencer par sa date de naissance).
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Les possibilités licites étaient multiples, et elle n'était pas obligée de recourir à une autoflagellation passive en contemplant l'erreur inscrite pour l'éternité.
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Et pourtant, Mademoiselle Nothomb a choisi la pire solution : modifier (et donc falsifier comme le précise M.P.) une citation entre guillemets.
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Ce choix démontre bien l'esprit dans lequel elle fait sa communication. Elle communique en ignorant, bafouant le droit et les règles qu'elle a dû apprendre pendant ses études de philologie romane. Car elle a dû apprendre en faisant son mémoire que citer un texte entre guillemets oblige à respecter le texte original, peu importe qu'il contienne une tournure litigieuse. Et si elle avait des notions de droit, elle aurait su qu'en modifiant ainsi une citation elle fait un faux.
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Ce choix démontre aussi une volonté de discréditer l'article qui a souligné le problème, en tentant de donner l'impression que cet article la calomniait, en espérant faire croire que cet article prétendait trouver un litige là où il n'y en a pas. Et ça, c'est très mal, c'est tromper le lecteur. L'usage de tels procédés confirme à nouveau que l'écrivain n'a pas hésité à mentir dans sa biographie pour passer pour meilleure qu'elle n'est mais aussi pour masquer quelques vilaines histoires de famille.
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Pour effacer définitivement toute trace de cette phrase controversée, il ne lui reste plus qu'à faire sauter Wikipedia avec sa propre fiche et son historique, et faire sauter l'immeuble de la Libre Belgique avec toutes ses archives (ou subrepticement arracher une page de leurs archives, cela s'est déjà vu de la part de certains proches à elle). Ou alors contacter Ben Laden en vue d'un 11 septembre belge, le jeu en vaut la chandelle.
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Il est évident que camoufler qu'elle a écrit "ceci" au lieu de "cela" mérite le sacrifice de quelques vies humaines, comme la vie sacrifiée de sa tante qui a été confinée à la misère la plus noire, pour valoriser et gâter davantage ses soeurs et descendants (pour plus d'informations sur sa tante, lisez cet affreux témoignage). Bien sûr, je suis ironique et provocatrice, mais il est certain que la compassion envers sa tante n'est pas sa qualité première.
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AVERTISSEMENT : veuillez ne jamais citer mon patronyme dans vos critiques.

19/09/2009

EVITER LE PHISHING

Nous recevons régulièrement des mails, la plupart du temps en anglais, qui nous indiquent que nous avons gagné une formidable loterie. Il s'agit d'une escroquerie classique. L'objectif des escrocs est de parvenir à extraire une somme moyennement importante des prétendus heureux gagnants, à titre de frais de dossier, et ensuite les escrocs disparaissent dans la nature sans que la victime ne touche évidemment le moindre centime du prix allégué.
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Dans le même ordre d'idée, des mails se prétendant en provenance de notre hébergeur de messagerie visent à obtenir le mot de passe afin de pirater notre messagerie. Le risque est de ne plus pouvoir accéder à sa messagerie si l'on a l'imprudence de communiquer ces données.

L'attitude à avoir face à ces tentatives d'escroquerie, c'est évidemment ne pas livrer de données personnelles et contacter l'organisme dont l'identité a été usurpée (banque, hébergeur ....). On peut aussi informer de ce phishing des newsletters comme hoaxbuster.

17/08/2009

LA DATE ET LE LIEU DE NAISSANCE DE NOTHOMB

Comme nous l'avons vu dans un précédent article, diverses preuves sur Internet démontrent que Fabienne Nothomb, dont le prénom de plume est Amélie, est née à Etterbeek, le 9 juillet 1966. Ici, deux nouvelles preuves de sa date de naissance en 1966 et de son lieu de naissance à Etterbeek.

La première est le livre d'un journaliste d'investigation belge, Pierre Stéphany. A la page 233 de son livre "Portraits de grandes familles", publié en 2004 par les éditions Racine à Bruxelles, nous pouvons lire : "Née en 1966, cadette de trois enfants, Fabienne-Amélie n'écrivait que pour son plaisir."

Et un peu plus loin, à la page 234 : "Amélie, ses chapeaux de sorcière, ses chaussures à lacets, sa diction, son vocabulaire... L'a-t-elle fait exprès? Elle s'est fabriqué une image médiatique qui doit être pour quelque chose dans sa popularité. Elle est née à Etterbeek, pas aux antipodes. Elle n'a pas été élevée par des gouvernantes. Elle n'a pas vécu seulement au hasard des ghettos diplomatiques. Elle est allée à l'école chez les très convenables bonnes soeurs de l'Institut de Marie Immaculée à Uccle, que fréquentaient les demoiselles de la meilleure société."

Le même livre rappelle que les dires de l'écrivaine doivent être pris avec beaucoup de circonspection, à la même page 234 : "Elle affirme que depuis qu'elle a confié aux journaux qu'elle était végétarienne, ses ventes ont été multipliées par dix. Elle raconte, l'oeil pétillant et pourtant apparemment sincère, des histoires énormes. Parfois, en l'écoutant, l'intervieweur se demande si elle ne lui dit pas tout ça histoire de voir s'il est assez bête pour la croire.".

 

Ici, un document pdf reprenant les pages mentionnées : Pierre Stéphany.pdf

 
 
La deuxième est un extrait du bottin mondain belge, l'High Life de Belgique, lequel publie la date de naissance des enfants célibataires de ses adhérents. Il s'agit ici de l'édition de l'an 2000.
fabienneHL2.jpg

On retrouve cet extrait sur la troisième page de ce document pdf : PagesHighLife.pdf

Comme la vérité peut être déterminée de multiples façons, il existe encore de nombreux documents, tous antérieurs à sa peoplisation, démontrant sa vraie date de naissance, son vrai parcours et son vrai lieu de naissance.

Pas très importantes ces informations ? Pour certaines personnes, comme sa tante Françoise Scheyven, elles ont beaucoup d'importance, car en mentant sur sa date de naissance, son lieu de naissance et le lieu où elle a passé son enfance, Fabienne Nothomb accrédite la version mensongère de sa mère qui prétend ne pas avoir été hébergée avec ses enfants, sans contrepartie, par ses parents, à Uccle et qui refuse de rembourser cette libéralité à rapporter. Pour plus d'informations, voir cet article.

Les français me diront que pour démontrer son état-civil, il suffit de le demander à la mairie. Mais Fabienne Nothomb est belge, née et domiciliée en Belgique et l'état-civil d'une personne ne peut y être obtenu que par la personne elle-même ou sur décision de justice.

Ici, un article bien documenté qui offre une explication plus psychologique au comportement de l'écrivaine.

AVERTISSEMENT : Veuillez ne pas citer mon patronyme dans vos critiques

16/07/2009

LES FRAIS DE JUSTICE CIVILE EN FRANCE

Les frais de justice sont constitués par « l'ensemble des frais de procédure exposés à l'occasion d'une instance judiciaire, englobant, outre les dépens, tous les frais irrépétibles » (définition de Gérard Cornu in « Vocabulaire juridique », Puf, Paris, 6e édition, 2004).


Les frais de justice comportent donc les dépens (I) et les frais irrépétibles (II).
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I - LES DEPENS
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Les dépens sont définis à l'article 695 du code de procédure civile (cet article a été modifié récemment, par décret du 20 mai 2009).

Article 695 du Code de Procédure Civile :
Les dépens afférents aux instances, actes et procédures d'exécution comprennent :
1° Les droits, taxes, redevances ou émoluments perçus par les secrétariats des juridictions ou l'administration des impôts à l'exception des droits, taxes ci pénalités éventuellement dus sur les actes et titrer produits à l'appui des prétentions des parties ;
2° Les frais de traduction (les actes lorsque celle-ci est rendue nécessaire par la loi ou par un engagement international ;
3° Les indemnités des témoins ;
4° La rémunération des techniciens ;
5° Les débours tarifés ;
6° Les émoluments des officiers publics ou ministériels ;
7° La rémunération des avocats dans la mesure où elle est réglementée y compris les droits de
plaidoirie ;
8° Les frais occasionnés par la notification d'un acte à l'étranger ;
9° Les frais d'interprétariat et de traduction rendus nécessaires par les mesures d'instruction effectuées à l'étranger à la demande des juridictions dans le cadre du règlement (CE) n° 1206 / 2001 dit Conseil du 28 mai 2001 relatif à "la coopération entre les juridictions des Etats membres dans le domaine de l'obtention des preuves en matière civile et commerciale ;
10° Les enquêtes sociales ordonnées en application des articles 1072 ei 1248 ;
11 ° La rémunération de la personne désignée par le juge pour entendre le mineur, en application de l'article 388-1 du code civil.
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II s'agit pour la plupart de frais réglementés ou tarifés, tels que les frais d'experts désignés par le juge, les émoluments des officiers publics (comme un notaire) ou ministériels (comme un avoué), les diverses taxes à payer, les droits de plaidoirie, et les frais de postulation. Ces frais sont souvent nuls, surtout en première instance (la première instance donne lieu à une décision, généralement susceptible d'un recours, notamment en appel ou en cassation), par exemple lorsqu'il n'y eut pas d'intervention d'experts, ni de notaires, ni d'avoués.
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La partie perdante est condamnée aux dépens, à moins que le juge, par décision motivée, n'en mette la totalité ou une fraction à la charge d'une autre partie (article 696 du CPC).
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II - LES FRAIS IRREPETIBLES
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Les frais irrépétibles sont constitués par les frais non compris dans les dépens. Il s'agit principalement des frais d'avocats (honoraires notamment).
En principe, chaque partie à l'instance supporte ses propres frais irrépétibles. Néanmoins, chaque partie peut demander à ce que ces frais soient supportés par l'autre partie. Le juge tient alors compte de l'équité ou de la situation économique de la partie condamnée (article 700 du CPC).

Le juge ne peut condamner une partie aux frais irrépétibles d'office, c'est-à-dire sans que la partie adverse ne soulève cette demande. La Cour de Cassation proscrit de façon constante toute condamnation d'office aux frais irrépétibles (civ. 3e, 5 avril 1978 : Bull civ III n° 151). Le remboursement des frais irrépétibles doit faire l'objet d'une demande d'une partie. En revanche, le juge peut, même d'office, dire qu'il n'y a pas lieu à une telle condamnation.
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Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA.

(Sources : code de procédure civile Dalloz, Légifrance, lexique Cornu, Service-Public.fr)
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AVERTISSEMENT : Veuillez ne pas citer mon patronyme dans vos critiques.

13/07/2009

L'AUTRE FACE D'AMELIE NOTHOMB SUR INTERNET

Lorsqu'on parcourt la Toile, on retrouve quelques sites Internet très sérieux où le nom d'Amélie Nothomb apparaît.

Par exemple, celui-ci.  J'atteste de la véracité de ce qui y est indiqué (je précise que je ne connais pas l'auteur de ce site et qu'il n'a évidemment pas été réalisé par moi - il aurait d'ailleurs été beaucoup plus dur et complet s'il avait été de ma main). 

L'écrivaine s'appelle en réalité Fabienne Nothomb (voir sa généalogie en cliquant sur son nom) , est née à Etterbeek, le 9 juillet 1966, est la fille de Patrick Nothomb  et de Danièle Scheyven.  Elle a un seul frère, André Nothomb et une seule soeur, Juliette Nothomb.  La généalogie mentionne aussi le prénom de guerre de l'écrivaine d'une façon qui prête malheureusement un peu à confusion : on a l'impression qu'Amélie est la soeur de Fabienne alors qu'il s'agit de la même personne avec une seule et même date de naissance - je ne connais pas personnellement Réginald Dumont de Chassart, l'auteur de cette généalogie, mais elle est fiable. 

Ou celui-là (je ne connais pas personnellement Marco Van Hees, l'auteur de cet intéressant article).

Ici une autre généalogie, réalisée par Rens Scheijven, où on peut retrouver sa parenté (malheureusement en néerlandais et pas très complète, même si j'y ai contribué). 

Le titre de son mémoire de fin d'études en philologie romane à l'Université Libre de Bruxelles (ULB), "L'intransitif et l'intransitivité dans les romans de Bernanos", Bruxelles, 1988, mémoire réalisé sous la direction d'Albert Mingelgrün, ici (il faut cliquer sur "recherches" et taper "Fabienne Nothomb", car il n'y a pas de mémoire au prénom d'Amélie, uniquement ses romans et des études la concernant).  Un livre "Amélie Nothomb, le symptôme graphomane", rappelle que l'écrivaine a bel et bien écrit un mémoire sur Bernanos : "Amélie Nothomb reste marquée par l'oeuvre de Bernanos (auquel elle consacra un mémoire universitaire)".

Finalement, si on tape le nom Nothomb dans le catalogue de la Sacem, elle apparaît sous le prénom Fabienne, comme auteur de chansons de la chanteuse RoBERT (il faut cliquer sur "consulter le catalogue" ou "découvrez notre répertoire", au haut de la page, et non taper son nom dans "recherche").

Autre chose que les publi-rédactions habituelles sur l'écrivaine (dont les sérieux Wikipedia et dictionnaire Robert font hélas partie jusqu'à présent).

Ah oui, il y en a qui voudraient savoir ce que signifie Amélie, ici la définition (que toutes les Amélie du monde me pardonnent !).  Bon, c'est un peu bas, mais il est surprenant qu'une personne qui se prétend une linguiste cultivée et qui devrait passer sa vie à fouiner dans les dictionnaires, ait choisi son prénom sans même en avoir ouvert un de dictionnaire (car Amélie est le prénom de plume qu'elle s'est choisi, pas celui qui lui a été donné à sa naissance).  Et je trouve Fabienne un fort joli prénom, sans aucune connotation ridicule.

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PS1 - Fiabilité de l'information : Je précise que si je suis si sûre de moi en ce qui concerne le sérieux des informations affichées, c'est parce que je connais Fabienne pardon Amélie et sa famille depuis ma plus tendre enfance.  De plus, il s'agit de sites officiels pour la plupart et non d'interviews où généralement, le journaliste se contente de reprendre l'information que lui livre l'écrivain.

- le site anonyme : cela pourrait être n'importe quoi, mais ce site sévit depuis plusieurs années sur la Toile et n'a jamais été supprimé.  Sa pérennité en dépit du fait qu'il contredise l'écrivain qui communique tant sur ces informations, est un indice de sa fiabilité.

- la généalogie de Réginald Dumont de Chassart : il s'agit d'une généalogie très complète faite par une personne qui a accès à toutes les sources les plus fiables.

- l'article de Marco Van Hees : c'est un article très bien documenté de la part d'un journaliste d'investigation belge qui connaît très bien le microcosme belge

le catalogue de mémoires de l'ULB : son mémoire est antérieur à sa "peoplisation", donc porte son vrai prénom.  Vu l'importance qu'elle prête à ce mémoire (qu'elle ne laisse pas en consultation libre, à la différence de la plupart des mémoires), elle a bien veillé à ce que ce soit son vrai prénom qui permette de l'identifier pour pouvoir en revendiquer la paternité en cas de litige.

- la base de données de la SACEM : il s'agit d'une protection officielle de ses oeuvres et donc elle a veillé à utiliser son vrai prénom pour l'éventualité d'un procès où elle n'aura droit à agir que si son vrai prénom est affiché.

Sa fiche Wikipedia est erronée, mais dans les discussions (extrêmement vives avec de nombreux intervenants différents, ce qui démontre l'importance de la controverse), il est indiqué qu'elle ne sera pas modifiée sans l'accord de l'écrivain (exemple d'une des réponses de Wikipedia : "Non, il faut une déclaration d'Amélie Nothomb disant que c'est son vrai nom").  Il est évident qu'avec une gestion de ce type, en cas de mensonge de l'écrivaine, il ne risque pas d'y avoir rectification sur Wikipedia.  Il est à noter que de façon assez amusante, un intervenant qui se prétend amie de l'écrivaine, affirme que Fabienne n'est "que" le prénom qui apparaît sur sa carte d'identité - cela signifie que "Fabienne" figure bien sur sa carte.  De plus, je l'ai toujours connue sous le prénom Fabienne jusqu'à la publication de son premier roman - son prénom "d'usage" était bien Fabienne. 

PS2 - Intérêt de l'information : Un prénom, une date de naissance, un lieu de naissance et le lieu où elle a passé son enfance sont des informations qui peuvent passer pour secondaires.  Néanmoins, à la différence de la plupart des écrivains, Madame Nothomb les martèle à peu près à chaque interview, de façon quasi-obsessionnelle, alors qu'effectivement, ces informations ne devraient pas avoir beaucoup d'impact sur l'écriture de ses romans (et en tout cas ni son prénom, ni sa date et son lieu de naissance).  Ces informations ont de l'importance à mon sens, d'abord parce qu'elles rectifient des mensonges récurrents et affichés dans toutes ses biographies même les plus officielles.  Ensuite ces informations ont beaucoup d'impact, car elles servent de preuve dans le cadre d'un procès où les sommes en jeu sont très importantes. 

PS3 - Raisons de ces falsifications et la méthode adoptée : L'écrivaine débite ces données fausses sur son état civil et sur son enfance à peu près à chaque interview afin de parvenir à faire passer ces mensonges à la postérité.  Pourquoi une telle obstination à modifier ces données, qu'elle aurait tout aussi bien pu taire  et que nous aurions pu ne jamais connaître si son ambition ne l'avait pas poussée à s'intégrer dans les dictionnaires ? La prétendue enfance passée au Japon lui permet de dissimuler un important recel dans le cadre d'une succession : l'hébergement gratuit qu'elle a reçu pendant des années chez ses grands-parents à Uccle.  Pour plus d'informations, veuillez lire cet article.  La modification de la date de naissance lui permet de dissimuler la première année de droit qu'elle a échouée, en ne présentant pas de "trou" dans son CV.  Elle a probablement modifié par la même occasion son prénom afin de davantage embrouiller et complexifier les recherches et peut-être aussi pour avoir un prénom qu'elle jugeait plus à la mode à l'époque. 

Ici, un article bien documenté qui offre une explication plus psychologique au comportement de l'écrivaine.


AVERTISSEMENT : veuillez ne jamais citer mon patronyme dans vos critiques.

12/07/2009

ENTRETIEN : LES QUESTIONS QUI TUENT

Par Doris Glénisson, DESS de Droit, MBA

Lors de tout entretien (d'embauche ou interview journalistique), il y a une série d'investigations "qui tuent".  

Pour les journalistes, il y a les questions à ne jamais poser si on veut plaire inconditionnellement à son interlocuteur et lui faire gentiment sa promotion (ce qui n'est pas l'objectif d'un journaliste, même si son objectif ne doit pas non plus être de "casser" son interlocuteur).   En pratique, en plus d'être simplement courtoises, les questions posées par les journalistes doivent seulement rester conformes à leur déontologie (essentiellement, elles doivent respecter la vie privée et la présomption d'innocence). 

Dans le cadre de l'entretien d'embauche, certaines questions sont coutumières et néanmoins très discutables car elles ne respectent pas toujours le droit (la principale source de droit étant en l'occurrence le code du travail).

Question 1 - Pourquoi avez-vous quitté ce poste ?  C'est la question vache qui fleure bon son parfum d'échec et de tensions.  Une question cynique, car on sait bien que si une personne n'est pas en poste, c'est qu'il y eut forcément un problème plus ou moins avouable dans sa précédente entreprise.  De plus, en droit, on peut se poser la question de sa licéité, sachant qu'il est interdit à un employeur d'indiquer la raison du départ du salarié sur son certificat de travail (Article L1234-19 du code du travail).  Pour ces raisons, poser cette question est à mon sens inciter voire forcer le candidat à l'embauche, au mensonge. Ainsi, à l'occasion des entretiens d'embauche, on relève comme réponses un nombre de démissions et de licenciements économiques prétendus, défiant toutes les statistiques.  Il y a aussi le très classique "Nous avons mutuellement décidé de nous séparer" qui vous catalogue immédiatement comme "viré" (mais viré soumis, quasi-consentant, donc peut-être récupérable à un poste moins exigeant, i.e. moins payé), mais aussi comme dépourvu de tout sens de la communication et surtout d'imagination.  La tentation est grande d'enchaîner "C'était une faute sérieuse, grave ou lourde ? Ou c'était pour incompétence, pour insuffisance professionnelle ?" questions que les goujats ne manqueront pas de poser. 

Question 2 - Pourquoi avez-vous redoublé cette année d'études, ou abandonné ces études ?  Là, on sent l'évaluation de votre QI, de votre rapidité à assimiler et régurgiter les matières à apprendre, de votre capacité de travail aussi.  Alors se multiplient au fil des entretiens, les prétendues années sabbatiques, les soi-disant années de travail à temps plein, les maladies de longue durée alléguées (qui n'ont généralement pas l'impact prétendu, pour exemple, j'ai réussi avec mention mon DESS de droit en crachant le sang à cause de rien moins qu'une tuberculose pulmonaire qui m'obligeait à étudier au lit en me bourrant d'antibiotiques).  Les plus acharnés n'hésitent pas à modifier leur année de naissance pour masquer un (ou plusieurs) échec qui leur paraît entacher l'image qu'ils désirent présenter.  Chez ceux qui se sont réorientés, le discours ne manque pas de pittoresque : ils n'ont pas fait l'ENA ou polytechnique parce que ces diplômes ne sont plus ce qu'ils étaient, parce qu'une formation plus pratique leur paraissait plus adaptée, bref la quintessence du discours qui se veut positif et qui bêtifie par son hypocrisie.  Non que chacun soit obligé de sacrifier au passage par la crème des écoles, mais l'excès d'hypocrisie prête plutôt à sourire.  Par ailleurs, le système de sélection des grandes écoles en France n'a pas la réputation d'être le plus impartial, ni le plus efficace.  On sait par exemple, que les filles sont sciemment défavorisées à l'entrée de plusieurs grandes écoles.

L'échec amoureux ou affectif est rarement envisagé alors qu'il est souvent la vraie cause de l'échec scolaire.  Une sorte de tabou l'entoure : ce n'est pas bien, cela fait trop émotif de reconnaître que l'échec n'était pas le fruit d'un cas de force majeure « imprévisible, irrésistible et extérieur » mais d'un simple transfert de motivations. 

Question 3 - Êtes-vous célibataire ou marié ?  Cette fois-ci cela touche à la vie privée. L'investigation dérape carrément.  Rappelons que l'entretien ne peut porter sur des informations étrangères à la future fonction (Article L1221-8 du code du travail).  On perçoit une volonté de débusquer le caractère asocial ou le faible potentiel de séduction (car il y a une habitude malheureuse et infondée de recruter un physique, un talent de séduction - on connaît les problèmes à se faire recruter éprouvés par les personnes âgées ou par les physiques plus difficiles).  Personnellement, je me souviens d'entretiens où l'on me faisait avouer que j'étais célibataire, pour ensuite me rétorquer que "cela viendra".  Un reproche en filigrane fait à l'invendu, à la catherinette qu'on essaye néanmoins de rassurer en lui promettant avec des airs de chiromancienne qu'il ou elle trouvera bientôt chaussure à son pied (en ajoutant parfois le très sentencieux et si inexact "cela arrive quand on s'y attend le moins").  Il y a aussi ceux qui s'acharnent pour savoir si vous êtes marié, divorcé, séparé, pacsé, en concubinage, polygame, si vous avez un ou plusieurs partenaires cachés.  Bref, il paraît nécessaire d'identifier si vous pratiquez l'acte sexuel dans les règles et conformément à la moyenne nationale, si vous n'avez pas de problèmes sexuels qui pourraient entacher votre bonne humeur ou vous créer des frustrations nuisibles.

Il y a aussi les questions sur le nombre d'enfants qui sont complètement hors sujet et ont trait à la vie privée, alors que la seule chose qui importe à l'employeur c'est connaître les jours et heures de disponiblité du futur salarié, peu importe la raison de cette disponibilité.

Toutes les questions qui ne se rapportent pas strictement à l'adéquation du candidat à la fonction présument en réalité d'une discrimination à l'embauche (Article L1132-1 du code du travail), et forment des éléments que le salarié pourra présenter pour justifier son allégation de discrimination, à charge de l'employeur de démontrer que sa question n'était pas motivée par des intentions discriminatoires.  A cela peut se combiner l'atteinte à la vie privée.

Ainsi, l'âge, le sexe, l'appartenance syndicale, l'état marital, la nationalité ne doivent pas obligatoirement figurer sur le CV (je n'ai d'ailleurs jamais fait figurer ces informations sur mon CV) et ne devraient pas non plus faire l'objet de questions préalablement à l'embauche.  L'exigence d'une photo, hormis pour les métiers liés au physique (mannequin, acteur etc) me paraît aussi très discutable.  L'évolution vers le CV anonyme a été une amélioration notable à mon sens. 

A cela s'ajoutent les questions totalement interdites (et souvent posées) : si la candidate veut avoir prochainement un enfant, si elle est enceinte, bref si elle n'a pas l'intention de pouliner plutôt que servir corps et âme son patron.

Le système de recrutement est tellement incitatif au mensonge, offre une telle prime à l'immoralité dans certaines entreprises, qu'un documentaire a montré il y a quelques années que le candidat recruté par une grande banque française était celui qui avait menti avec le plus d'audace.  Après cela, on s'étonnera que des affaires Kerviel, Madoff ou Leeson surgissent et que des banques connaissent des problèmes gravissimes.

Quelques textes relatifs à l'entretien d'embauche (recueil d'informations, discrimination, femme enceinte), et au certificat de travail) :

Méthode de recrutement

Article L1221-8 du code du travail

Le candidat à un emploi est expressément informé, préalablement à leur mise en oeuvre, des méthodes et techniques d'aide au recrutement utilisées à son égard.

Les résultats obtenus sont confidentiels.

Les méthodes et techniques d'aide au recrutement ou d'évaluation des candidats à un emploi doivent être pertinentes au regard de la finalité poursuivie.


Article L1221-9 du code du travail

Aucune information concernant personnellement un candidat à un emploi ne peut être collectée par un dispositif qui n'a pas été porté préalablement à sa connaissance.

Femme enceinte

Article L1225-1 du code du travail

L'employeur ne doit pas prendre en considération l'état de grossesse d'une femme pour refuser de l'embaucher, pour rompre son contrat de travail au cours d'une période d'essai ou, sous réserve d'une affectation temporaire réalisée dans le cadre des dispositions des articles L. 1225-7, L. 1225-9 et L. 1225-12, pour prononcer une mutation d'emploi.

Il lui est en conséquence interdit de rechercher ou de faire rechercher toutes informations concernant l'état de grossesse de l'intéressée

Article L1225-2 du code du travail 

La femme candidate à un emploi ou salariée n'est pas tenue de révéler son état de grossesse, sauf lorsqu'elle demande le bénéfice des dispositions légales relatives à la protection de la femme enceinte.

Article L1225-3 du code du travail 

Lorsque survient un litige relatif à l'application des articles L. 1225-1 et L. 1225-2, l'employeur communique au juge tous les éléments de nature à justifier sa décision.

Lorsqu'un doute subsiste, il profite à la salariée enceinte.

Discrimination

Article L1132-1 du code du travail

Aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou de l'accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, au sens de l'article L. 140-2, de mesures d'intéressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son patronyme ou en raison de son état de santé ou de son handicap. Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire visée à l'alinéa précédent en raison de l'exercice normal du droit de grève. Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire pour avoir témoigné des agissements définis aux alinéas précédents ou pour les avoir relatés.
En cas de litige relatif à l'application des alinéas précédents, le salarié concerné ou le candidat à un recrutement, à un stage ou à une période de formation en entreprise présente des éléments de fait laissant supposer l'existence d'une discrimination directe ou indirecte. Au vu de ces éléments, il incombe à la partie défenderesse de prouver que sa décision est justifiée par des éléments  

Certificat de travail

Article L1234-19 du code du travail

A l'expiration du contrat de travail, l'employeur délivre au salarié un certificat dont le contenu est déterminé par voie réglementaire.

Article R1238-3 du code du travail

Le fait de ne pas délivrer au salarié un certificat de travail, en méconnaissance des dispositions de l'article L.1234-19, est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.

Article D.1234-6 du code du travail
Le certificat de travail contient exclusivement les mentions suivantes :
1° La date d'entrée du salarié et celle de sa sortie :
2° La nature de l'emploi ou des emplois successivement occupés et les périodes pendant lesquelles ces emplois ont été tenus.

Avertissement : Veuillez ne pas citer mon patronyme dans vos critiques.

21/03/2009

QUAND CHARLIE HEBDO PUBLIE DES CONTRESENS JURIDIQUES

En 2008, Charlie Hebdo a publié un article d'Amélie Nothomb que l'on peut retrouver ici.
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Cet article a pour ambition de dénoncer l'anonymat sur la Toile. Malheureusement, il cumule une quantité impressionnante de contresens juridiques.
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Analysons-le phrase par phrase (chaque phrase de l'écrivain étant reprise en vert émeraude).

"Si la loi de 1679 fut une telle révolution dans l’histoire du droit anglais, je soupçonne que son intitulé frappant y contribua."
La loi de 1679 n'avait rien de révolutionnaire. Elle ne faisait que préciser et renforcer l'ordonnance sur l'Habeas Corpus qui remonte au Moyen Âge. Et son intitulé n'a absolument pas "popularisé" la loi. Ce soupçon est parfaitement infondé.

"" Habeas corpus ". C’est d’autant plus intrigant qu’à y réfléchir cette loi limitant l’arbitraire royal eût pu s’appeler de manière moins bizarre."
"Habeas corpus" est du latin, couramment employé à l'époque et cette expression n'a rien de bizarre (à moins de trouver le latin bizarre). Wikipedia écrit : "On traduit souvent le latin habeas corpus par « que tu aies (ton) corps », qu'on interprète comme l'énoncé d'un droit fondamental à disposer de son corps, compris comme la protection contre les arrestations arbitraires." Suivant Wikipedia, cette traduction est erronée. Pour ma part, je la trouve suffisante et celle que propose l'encyclopédie ensuite est assez similaire : Wikipedia précise qu'elle ne s'adresse pas au prisonnier mais au geôlier. Cette formule exprime donc l'ordre donné au geôlier de produire le prisonnier devant la Cour : « Aie le corps (la personne du prisonnier), (avec toi, en te présentant devant la Cour) afin que son cas soit examiné " Car l'Habeas corpus ne concerne que les arrestations arbitraires, absolument pas l'anonymat d'auteurs !

"Mais elle n’eût sans doute pas tant attiré l’attention des philosophes si elle avait porté un nom moins sublime. "
Quelle aberration ! Ce n'est évidemment pas le nom de cette loi qui a fait son intérêt, mais la liberté qu'elle défend : la liberté d'aller et venir, l'interdit d'emprisonnement arbitraire. Nothomb se garde bien d'énoncer l'objet de cette loi qui n'a strictement rien à voir avec la cause qu'elle défend : interdire l'anonymat. Elle s'étend sur le nom de la loi, sans l'expliquer, et sur la loi elle-même, sans en décrire l'objet, bref, elle fait du vent.

"Les libertés individuelles ont bien des façons d’être menacées. Internet peut être une restriction des plus dangereuses de nos libertés modernes. "
En général, Internet est plutôt considéré comme un vecteur de liberté d'expression qui déplaît souverainement à ceux qui veulent maîtriser l'information.

"L’illusion consisterait à croire que cette infinie zone de non-droit serait un vecteur d’émancipation."
Internet n'est absolument pas une zone de non-droit, étant soumis en France à la loi de 1881 et à de nombreux textes plus récents visant à le réguler.

"Seule la loi garantit la liberté."
Si en France, les libertés sont la plupart du temps protégées par voie légale, il existe d'autres protections que la loi : la morale par exemple. Et une loi inique ne garantit certainement pas la liberté.

"Le principal problème des immenses territoires encore non réglementés d’Internet est qu’il est presque impossible d’y appliquer, sinon la loi elle-même, au moins le titre de cette loi."
C'est énorme ! Internet est justement fort réglementé, par une série de lois. Que la loi soit impossible à appliquer est à nouveau faux, au contraire, la preuve est souvent même plus facile à faire sur Internet que dans la vie réelle. Alors qu'il sera très difficile de découvrir l'auteur d'un courrier papier anonyme, si on n'a pas déjà circonscrit une cible, on pourra rapidement retrouver l'adresse IP de celui qui a laissé sa trace sur Internet. Ce qui ne signifie évidemment pas que tous les délits sur Internet seront résolus. Mais ça c'est vrai pour tous les délits, quels qu'ils soient.
"Appliquer le titre de la loi" : cette expression est dépourvue de sens. On peut appliquer le texte de la loi (on dit la lettre), l'esprit de la loi, mais le titre ? Cela ne veut rien dire !!! Nothomb invente même du vocabulaire pseudo-juridique. Mais quand on invente du vocabulaire, cela présente un intérêt si en dépit de sa nouveauté, le sens du mot ressort immédiatement, sinon l'écrit devient incompréhensible, comme c'est le cas en l'espèce.

"Il faudrait qu’un juriste de génie trouve une interface entre l’habeas corpus et la Toile." Pour faire un appel du pied à légiférer, Nothomb utilise les grands mots : "génie". Jusqu'à présent, les lois ne sont pas faites par des génies mais votées par des représentants du peuple.
"trouver une interface entre l'habeas corpus et la Toile" : encore une énormité. Il faudrait donc trouver une interface entre le droit fondamental de disposer de son corps et Internet. Pour être plus simple, si cela signifie quelque chose, cela signifierait une "interface" entre le droit à ne pas être emprisonné et Internet !!!! Il faut encore déterminer ce qu'elle désigne par "'interface". Son article n'a aucun sens, elle mélange tout ! Elle veut travailler son écriture et finalement ce qu'elle écrit s'en retrouve dépourvu de tout fond. Ou alors elle prête une autre signification que celle communément admise à la locution habeas corpus (signification qu'elle semble ignorer). Peut-être qu'elle se réfère au sens littéral d'habeas corpus ("que tu aies un corps", évitons la traduction préconisée par wikipedia "que le geôlier présente le corps" qui n'améliore rien), ce qui rend son écrit illisible. Si on fait preuve d'inculture en ignorant le sens d'habeas corpus, et en lui conférant son seul sens littéral, celui que donnerait un mauvais élève de première année de latin, là se dessine péniblement un sens très boîteux : elle veut que par le droit s'établisse un lien entre un corps (mais pas le corps de la personne, un corps dans un autre sens), et Internet.

"Le corps existe par écrit : cela s’appelle la signature."
La signature est une reconnaissance de paternité, et non un quelconque "corps". On se demande quel sens nouveau elle prête au mot corps pour dire qu'en l'espèce c'est la signature, car cela ne peut correspondre à rien de ce qui est dans le dictionnaire.

"Signer un article, un texte, un message de son nom, c’est produire son corps comme garantie de ce que l’on écrit."
Juridiquement, encore une horreur ! La contrainte par corps a été abolie au XIXe siècle, donc on n'offre plus son corps en garantie d'un engagement, mais son patrimoine. Ou alors elle prête encore un autre sens au mot corps, pas le corps de la personne mais quelque chose de neuf que nul ne connaît. Elle devrait accompagner ses textes de lexiques.

"On n’a pas le droit d’écrire n’importe quoi, pour ce motif que l’on porte un nom, et que ce nom représente notre corps."

"On n’a pas le droit d’écrire n’importe quoi" : "On" c'est les autres, car elle s'en arroge bien le droit depuis le début, témoin son écrit, assemblage hasardeux de mots qu'elle croit habile parce que nébuleux.
Elle justifie cette interdiction d'écrire "n'importe quoi" par le fait que l'on a un nom qui représenterait le corps. Le nom représente en fait une personne. Le limiter au corps est réducteur. Ici, on suppose que le corps a pris le sens courant, ou alors elle prête au mot corps le sens de personne. La précision du vocabulaire n'est pas son fort.
Quant au sens général de la phrase, c'est une monstruosité. Le fait d'avoir un nom qui représente le corps briderait la liberté d'expression. C'est faux. La liberté d'expression est bridée par les droits d'autrui, pas par le nom qui soi-disant représenterait le corps. Il y a confusion entre la raison originelle de ce droit et sa mise en oeuvre. La personnification de l'auteur permet simplement de le localiser, de mettre en oeuvre la loi, mais n'est pas à l'origine de la loi sur la liberté d'expression, dont l'origine est justement le droit de la victime potentielle.

"Sur Internet, le corps est le grand absent. Il n’y a pas de plus vertigineuse impunité potentielle que l’absence du corps."
Encore du n'importe quoi. On se demande quel nouveau sens elle prête cette fois au mot corps. Comme le corps serait absent, on ne peut le punir (par exemple lui donner une fessée). Effectivement, on ne peut punir de façon corporelle les Internautes (encore que, en leur envoyant une décharge électrique...). Mais à nouveau, les punitions corporelles (qui nécessitent la présence d'un corps) sont assez démodées et ne se pratiquent plus chez nous.
L'absence du corps de l'auteur sur Internet n'implique en réalité aucune impunité (pas plus que l'absence du corps de l'auteur dans un journal d'ailleurs).
Pour revenir à la thèse (très discutable) défendue, l'anonymat, sur Internet n'implique pas l'impunité, vu l'existence de l'adresse IP (à la différence de l'anonymat dans un journal, où l'organe de presse protégera plus facilement ses sources).

"L’anonymat n’est rien d’autre que la représentation verbale de l’absence du corps."
Ceci c'est pour compléter le bêtisier. Il semble que le sens qui ressort de cette phrase, c'est : "pas de nom, pas de corps". L'anonymat représenterait une absence de corps. C'est faux, ce n'est pas la définition de l'anonymat, mais une condamnation rageuse et nothombienne de l'anonyme. "Tu ne mets pas de nom, eh bien je te tue, je t'ôte ton corps, je te réduis à néant". Et comme la colère est mauvaise conseillère, elle ne réfléchit plus et écrit n'importe quoi.

"Tout texte courageux et juste comporte une signature."
Encore une généralité fausse énoncée par Nothomb.
Il existe aussi des textes signés qui ne sont ni courageux, ni justes (comme le présent article de Nothomb par exemple). Et on peut énoncer des choses courageuses et justes sans les signer, il n'y a pas de rapport de cause à effet. En général le contenu d'un texte est même plus courageux quand il est protégé par l'anonymat, l'auteur osera dire plus qu'en l'absence de toute protection.

"On en a vu récemment un contre-exemple sidérant sur le blog de l’un des plus sérieux magazines français d’information." Des noms, des noms, pourquoi cette pourfendeuse de l'anonymat tait ses sources ? Quel magazine, quel blog, quel auteur surtout ?

"Le moindre motif d’exécrer un tel procédé n’est pas qu’il nous force à éprouver de l’empathie pour sa victime" exécrer, victime : sa haine est immense pour finalement peu de choses. On peut exécrer la traite des enfants, la guerre, des choses plus dignes d'intérêt, mais s'emporter à ce point sur l'anonymat, quelle dérision !

"Il n’est pas question ici de la totalité d’Internet mais de l’univers des blogs et assimilés."
Là elle se dévoile, sa cible, ce sont les écrits des gens qui peuvent s'exprimer sans encourir sa propre censure, comme sur les blogs et les forums. Tout ce qu'Internet a apporté à la liberté d'expression. Car si une personne se pique de publier dans un journal ou chez un éditeur une critique ou une vérité dérangeante sur une célébrité, souvent cet éditeur, par peur de représailles d'une personne influente, préférera éviter de s'y engager. Témoin un article du parti communiste belge sur l'écrivain Dantinne, qui expose que cet écrivain s'est retrouvé condamné à ne plus être publié suite à son pastiche de Nothomb.

"En attendant que ce juriste ou cet internaute de génie trouve une solution, on ne peut rien faire d’autre qu’inciter les explorateurs d’Internet à la plus grande vigilance vis-à-vis de cet Habeas Corpus à échelle lexicale: la signature."
La signature est à présent "un Habeas Corpus à échelle lexicale". Encore n'importe quoi. On suppose qu'elle se réfère à nouveau au sens littéral d'Habeas Corpus. Donc c'est "que tu aies un corps" étalonné (car le sens figuré d'échelle implique cette idée, de rapport de mesure) en correspondance à des mots. Un magma incompréhensible de mots écrits vite et sans réflexion, sans faire usage de toute la saveur, de tout le sens émanant du verbe.

"Un message qui ne comporte pas de signature digne de ce nom doit être tenu pour inexistant."
Tant pis, même s'il s'agit d'une invention géniale, sans la signature, on ne pourra l'utiliser.

L'anonymat est important, car il permet de s'exprimer sans encourir les foudres détournées de puissants (hors abus évidemment). Les puissants, ce sont les riches, les employeurs, les personnes qui ont de la notoriété et de l'influence. Il permet aussi aux complexés, aux timides et aux inhibés de s'exprimer et parfois de façon très intéressante.
En réalité, il semble que l'écrivaine ait voulu exprimer qu'un écrit qui n'est pas assorti d'une signature ne peut être pris en compte sur Internet (on se demande d'ailleurs pourquoi elle se restreint à Internet). Elle a voulu jouer avec la formule "Habeas corpus" et a construit autour de celle-ci son article. Malheureusement son édifice ne tient pas debout a fortiori qu'elle y a introduit une série de contresens juridiques.
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PS - J'ai découvert postérieurement un article du Charlie enchaîné qui rejoint sur certains points ma critique, notamment en indiquant : "A. Nothomb écrit notamment (lire ci-contre) qu’« Internet peut être une restriction des plus dangereuses de nos libertés modernes » car « il est presque impossible d’y appliquer, sinon la loi elle-même, au moins le titre de cette loi ». On passera sur les approximations et inexactitudes sur le fond de cette tribune...".

AVERTISSEMENT : Veuillez ne pas citer mon patronyme dans vos critiques